122 CHAPITRE VI
à chaque instant, avec le carré de l'intensité du cou-
rant, puisqu'il dépend à la fois du flux magnétique
développé par la bobine et de l’aimantation de la pièce
-de fer, lesquels sont fonction l’un et l’autre du courant.
En l'absence d’influences perturbatrices, les appareils
en question, gradués pour les courants continus, indi-
queraient aussi l'intensité efficace des courants alter-
natifs. Mais, avec ceux-ci, il se produit, par induction,
dans la pièce de fer doux des courants de Foucault qui
affaiblissent son aimantation moyenne, et les autres
parties métalliques de l'instrument peuvent de même
ôtre le siège de courants semblables réduisant encore
la déviation du système mobile. L'intensité de ces cou-
rants induits et, par suite, leur action parasite étant
influencées par la rapidité des variations des courants
inducteurs traversant la bobine magnétisante, la dévia-
tion observée n’est pas la même avec des courants alter-
natifs d’intensités efficaces égales mais de fréquences
différentes, et elle dépend, dans une certaine mesure,
de la loi suivant laquelle les courants mesurés varient
périodiquement.
Aussi un ampèremètre de l’espèce, destiné à l’éva-
luation de courants alternatifs d’une certaine fréquence,
doit-il être étalonné à l’aide de courants alternalifs de
cette fréquence et, autant que possible, de la mème
forme, dont on connaît les intensités efficaces.
On peut amoindrir l'importance des courants de Fou-
cault perturbateurs en utilisant, au lieu d'une pièce de
fer massive, un assemblage d'éléments lamellaires où
filiformes et en ménageant pareillement dans les autres
masses métalliques des interruptions orientées perpen-
diculairement à la direction des forces électromotrices
d’induction. Ainsi, à moins d’être en matière isolante,
ma
no!
leu
sui
réa
qu
ran
vée
rés
rei.
Cou
nat
tric
nor
de
ma
con
dér
sui
cou
ner
mas
fer.
forr
min
alte
rési
égal