124 CHAPITRE VI
par un courant alternatif d’une intensité efficace |
de L# ampères. Il s'ensuit que les ampèremètres ther- | .
miques, dans lesquels le déplacement de l'aiguille indi- |
catrice est déterminé par la dilatation d’un conducteur | ee
échauffé par le passage du courant à évaluer, peuvent, | ‘
avec la même graduation, servir indifféremment à la por
mesure des courants continus et de l'intensité efficace | ten:
des courants périodiques. Seulement, si, comme dans +
les appareils Hartmann et Braun par exemple, le fil -
métallique dont on utilise l'allongement est dérivé sur
un shunt, l’un et l’autre doivent être pratiquement :
dépourvus de self-induction, pour que le partage des pe
courants alternatifs et des courants continus s’elfectue .
entre eux dans le même rapport. L.
D'une manière générale d’ailleurs, afin que lintro- .
duction des ampèremètres dans les circuits à courants .
alternatifs ne modifie pas sensiblement le régime. de +
ces derniers, il faut réduire autant que possible non : '
seulement la résistance, mais aussi la self-induction ee
des appareils. .
le €
Choix d'un ampèremètre. — En résumé, les ins-
truments les plus recommandables pour la mesure de me
l'intensité efficace des courants alternatifs sont les Ù
ampèremètres électrodynamiques et thermiques qu'il .
suffit de graduer, par l’un des procédés connus, à l’aide .
de courants continus. Les ampèremètres à mobile de :
fer doux aimanté par le courant à mesurer doivent .
être étalonnés par comparaison avec un appareil élec- :
trodynamique ou thermique intercalé à leur suite dans 74
un circuit où l’on fait passer des courants alternatifs, 5
sinon de la môme forme, tout au moins de la même :
fréquence que ceux à évaluer dans la suite.