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Professeur Elie Wartmann à Genève,
Je dois consigner ici la circonstancé qu’en général ou ne voyait
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devant les produits ni le nom de l’exposant, ni le prix de la marchan-
dise. Or, quand nous avons commencé nos travaux, le catalogue offi-
ciel n'existait pas encore. Son impression a subi de longs retards : on
ne nous l'a adressé que par fragments successifs, ét il n'a été terminé
qu'à l’époque où le Jury achevait ses investigations. La numérotation
qu'on y à adoptée ne concordait pas toujours avec celle des catalogues
spéciaux, publiés par les Commissaires des diverses nations, comme in-
dication particulière de leur part à l'œuvre générale. Nous avons dû
redoubler d'efforts pour trouver les renseignements indispensables, n’o-
mettre aucun des exposants de notre Groupe, ne faire aucune confusion
de noms, de prénoms ou de nationalité, et obtenir sur la valeur vénale
des objets des indications qui suffissent à asseoir un Jugement sûr.
Quelque soin que la Commission impériale ail apporté dans la
classification des objets à exposer, il n’a pas été toujours possible de
la faire coincider rigoureusement avec les vues des Sections dans les-
quelles chaque Groupe du Jury était règlementairement partagé. C’est
ainsi que le XIV* Groupe a cru devoir évoquer à lui le jugement des
outils d'horlogerie ‘qui étaient catalogués dans le Groupe VII (industrie
des métaux), et qu'il a renvoyé au Groupe XIII (machines et matériel
de transport) l'appréciation des balances autres que celles dont on se
sert dans les laboratoires scientifiques. De là, des difficultés, des len-
teurs, peut-être d'involontaires oublis.
La lutte gigantesque de l'Allemagne contre la France est trop
récente pour n'avoir pas réagi sur l'Exposition. Non-seulement elle est
cause que des industriels -et des fabricants d'un mérite très-distingué se
sont abstenus d'y prendre part, mais elle a certainement diminué l'effort
collectif de certaines nations, telles que la France et l'Angleterre, pour
que leurs productions figurassent au palais du Prater avec autant d'éclat
et de développement qu'à Londres ou à Paris. Les rivalités nationales,
se traduisant dans des idiomes différents, ont entravé les délibérations
du Conseil des Présidents. Ces effets, qu'il était facile de prévoir, au-
raient pu s’amoindrir et se neutraliser si les membres du Jury avaient
pu, dans des réunions générales non officielles, apprendre à se connaître
et à s'estimer réciproquement. La Commission impériale paraît avoir
reculé devant les difficultés de cette œuvre. *) La veille de son entrée
en fonction, le Jury a été recu par M. le baron de Schwarz-Senborn, Di-
recteur-général de l'Exposition, avec l'hospitalité proverbiale des Vien-
nois. Plus tard, il a été convoqué à une réception solennelle par l'Em-
pereur François-Joseph, à Schônbrunn. Sauf dans ces deux circonstances,
il n'a jamais été rassemblé en corps. Une excursion en chemin de fer
*) Les membres du Jury, leurs suppléants et les délégués dont j'ai fait mention,
constituaient un total de près de mille personnes.
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