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Instruments de Précision et de l'Art médical.
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M. M. Hugo Schickert, à Dresde, et Albert Rüprecht, à Vienne,
exécutent des balances qui atteignent les limites de la précision, et dans
la construction desquelles ils ont introduit les derniers perfectionne-
ments.
M. le Dr. H. Geissler, à Bonn, a rendu des services signalés aux
physiciens par son extrême habileté à travailler le verre. On apprécie
dans tous les laboratoires de recherches scientifiques ses thermomètres
si parfaits, ses aréomètres, sa pompe pneumatique à mercure, ses tubes
renfermant des vapeurs et des gaz plus ou moins raréfiés et qui servent
en spectroscopie, son vaporimètre, elc.
M. F. W. Breithaupt, à Cassel, est renommé pour la bonne
fabrication de ses théodolites, de ses appareils à niveler, de ses étalons
de mesures, etc.
M. L. Duboseq, à Paris, a construit avec une habileté consommée
une foule d'instruments pour les expériences d'optique. Nul, en France,
n’a plus contribué que lui à propager la méthode des projections à la
lumière électrique pour l’enseignement public.
L’Officina Galileo, à Florence, sous la direction du professeur
Innocenzo Golfarelli, est un atelier dans lequel se construisent des ap-
pareils appropriés aux besoins des géomètres) des arpenteurs, des géo-
logues, ainsi que des ingénieurs civils et militaires. Certains instru-
ments de physique, tels que chronoscopes, télégraphes, etc, y ont été
exécutés d'une manière intelligente et soignée. L'Italie est encore arrié-
rée au point de vue de cette industrie : les bons modèles adoptés à
l'étranger n’y sont pas assez connus. L'Officina est appelée à rendre
d'excellents services pour réaliser un progrès qui affranchira l'Italie de
la concurrence extérieure.
M. Guyot d’Arlincourt, à Paris, est l'inventeur d'un ingénieux
appareil de télégraphie autographique, qui réalise le synchronisme forcé
du manipulateur avec le récepteur. On lui doit également un nouveau
relais destiné aux transmissions rapides, fondé sur l'emploi de l'extra-
courant et du magnétisme rémanent.
Enfin, M. Bernard Meyer, de Paris, a exposé un appareil auto-
graphique bien conçu, et un appareil télégraphique à transmissions mul-
tiples par le même fil, qui peut envoyer jusqu'à cent dépêches par heure.
Après cette rapide énumèration des diplômes d'honneur accordés
à des étrangers, je constate avec satisfaction que la Suisse en a obtenu
trois, attribués à M. M. Amsler, Hipp et Kern.
M. Amsler-Laffon, professeur et ingénieur à Schaffhouse, est l’in-
venteur du planimètre polaire qui porte son nom. Cet instrument, re-
marquable par la simplicité et la facilité de son emploi, date de 1854.
Il a valu à son auteur la médaille d’or à l'Exposition de Berne en 1857,
la mention honorable à l'Exposition de Londres en 1862, la médaille
hors de concours décernée par la Société industrielle de Mulhouse, la