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Instruments de Précision et de l’Art médical. 
    
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à celle de Londres en 1862, enfin deux médailles d'argent à celle de 
Paris en 1867. 
M. Hipp avait envoyé à Vienne des appareils télégraphiques de diffé- 
rents systèmes, des disques électriques et des instruments de sûreté pour 
chemins de fer, un limnimètre électrique et des appareils enrégistreurs. 
Sa vitrine renfermait de nombreux appareils scientifiques, galvanomètres, 
rhéostats, thermomètres et baromètres à indications automatiques, des 
sonneries électriques, des piles, des paratonnerres, des instruments con- 
trôleurs, etc. Outre un très-beau modèle de chronoscope, il exhibait 
aussi un de ses chronographes, dont la précision est telle qu'on les a 
adoptés dans les observatoires de Suisse, d'Allemagne, d'Italie, d'Amé- 
rique et même de France où M. Le Verrier vient d’en placer. 
L’habile mécanicien exposait des pendules électriques où la force 
motrice est due à l'électricité. Bien que cette force soit dénuée de la 
constance nécessaire à une marche invariable, il faut reconnaitre que 
M. Hipp, se distinguant des autres constructeurs, a imaginé et appliqué 
un artifice destiné à rendre le jeu du mécanisme indépendant autant 
que possible de l'intensité variable du courant voltaïque. Si ce courant 
s’affaiblit, l'impulsion donnée au pendule se répète p 
us souvent. Le 
circuit ne se ferme que lorsque l'oscillation du pendule a diminué jus- 
1 
qu'à un minimum d'amplitude : on ne demande donc à la pile que tout 
juste la force indispensable pour maintenir l'impulsion. 
Mais, c'est surtout dans l'établissement d'horloges sympathiques 
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que le Jury à pu constater le succès des inventions de M. Hipp. Ces 
horloges transmettent électriquement l'heure qu'indique un régulateur, 
mû par un poids ou un, ressort, dans les conditions d'une marche ex- 
cellente et contrôlée. Bien des personnes se sont: exercées dans ce pro- 
blême de l'envoi à distance, sur un grand nombre de points, de l'heure 
officielle: aucune n'a réussi comme M. Hipp qui nous a montré les cer- 
tificats à lui délivrés par les autorités municipales de Neuchâtel, Genève, 
Bâle, Cologne, Stuttgard, Chemnitz, Ragatz, Zurich. Künigsberg, Dresde, 
et autres localités. En donnant à l'ancre une forme telle qu'elle par- 
coure un grand arc sous l'influence d'électro-aimants polarisés et avec 
inversion dans le sens du courant, il est parvenu à faire disparaître les 
interruptions de marche qui résultaient trop fréquemment des secousses, 
de l'influence des orages électriques, de l'accroissement des frottements 
et d’autres causes difficiles à apprécier *). On vient de lui commander 
cinquante de ces horloges sympathiques pour la ville de Vienne. 
L'institut de’ M. J, Kern. à Aarau, remonte à l’année 1819 et 
jouit d'une réputation universelle. Nul ne le surpasse dans la fabrica- 
*) Une description détaillée des ippareils de M. Hipp se lit dans l’article con- 
sacré à la Classe XII des objets exposes en 1867 à Paris, dans les Rapports sur la par 
ticipation de la Suisse à cette Exposition, page 42; Berne 1868.