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Horlogerie. 37
Ducommun dit Boudry du Locle, fabricant de faux au Valonvron
près Chaux-de-fonds. Il invente une pendule pour son usage, sonnant
les heures et les quarts. Il invente et exécute quatre automates, dits
les apôtres de Boudry, qui firent grande sensation à cette époque et
{
surtout remarquables par la simplicité et la solidité de leur construc-
tion.
Abram Robert de la Chaux-de-fonds établit le premier atelier
d'émailleur de cadrans.
David Frédérie et Abraham Dubois de la Chaux-de-fonds sont
les premiers peintres sur cadrans qui se distinguent par un travail ar-
tistique et très-soigné.
David Huguenin de la Chaux-de-fonds a été notre meilleur
peintre de cadrans. Nous possédons un cadran peint par lui, c'est une
œuvre artistique de premier ordre comme finesse de travail. Ainsi dans
l’un des traits marquant la minute, on voit avec une forte loupe, le mot
»Souvenir* inscrit, avec une netteté de caractères et une beauté re-
marquable.
Louis Benoît des Ponts né en 1732 invente un beau pourpre
pour émail. C'était un excellent peintre de cadrans, comme presque
tous les membres de sa famille, qui: n’est composée que d'artistes.
Pierre Jaquet-Droz de la Chaux-de-fonds. Il imagine de joindre
aux horloges des jeux de flûtes ou de serinette et à ce jeu une cage
décorée dans laquelle un oiseau semblait indiquer qu'il était le mu-
sicien.
En 1758 il part pour Madrid pour faire voir ses pendules et au-
omates au roi Ferdinand VI. Les principales pièces furent : le Nègre,
le Berger, la cigogne, la pièce des Orgues et le mouvement perpétuel.
Elles sont restées en Espagne.
Henri Louis Jaquet-Droz de la haux-de-fonds, fils de Pierre
1792—1791) il travailla avec son père et son associé Leschot, et est
l'auteur d'automates célèbres dont les plus remarquables sont «l'Ecri-
vain, le dessinateur, la musicienne.» Il inventa avec son père et Leschot,
des bras et des mains artificielles. Il a construit, pour le fils du fer-
mier général. De La Reynière, deux mains artificielles, qui ont permis
à ce malheureux jeune homme de faire la pluspart des mouvements,
que lui avait refusé la nature. Vaucanson qui vit ce chef d'œuvre dit
au Jeune H. Droz «Jeune homme, vous débutez par où je voudrais
finir.
Ues automates célèbres furent montrés à Paris et en Angleterre.
En 1784 il se fixa à Genève avec son. ami Leschot. Droz à in-
troduit à Genève cette horlogerie difficultueuse, qui réunit à une montre
ou à une pendule, toute la complication qu'une musique et la représen-
lation de figures qui se meuvent, peuvent y associer,
Genève lui fit don de la bourgeoisie ainsi qu'à son ami et associé