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Cuirs et peaux. 17
Comme je l'ai mentionné dans la rubrique des cuirs à semelles,
cet article se fait généralement bien; la plus grande partie s'emploie
dans le pays et une certaine quantité s'exporte en Autriche et en Bo-
hème où ils sont justement appréciés.
Nous avons aussi quelques maisons qui fabriquent assez bien les
courroies pour machines, mais elles sont peu nombreuses et quantité
d'usines importantes de la Suisse sont forcées de les tirer de France ou
d'Angleterre.
La fabrication du veau ciré pour chaussures était, il y a quelques
années encore, passablement importante et répandue dans divers can-
tons, mais petit à petit elle a diminué très-sensiblement.
Il est facile de compter les quelques maisons qui font bien cet
article pour l'exportation et dont les produits peuvent supporter la com-
paraison avec ceux des meilleurs fabricants de France; malheureuse-
ment elles n'avaient pas exposé à Vienne, et plusieurs membres du jury
qui connaissent leurs produits ont remarqué et regretté cette abstention.
Pour ce qui a trait aux autres branches, comme fabrication:
de la vache lissée,
des cuirs vernis,
de la maroquinerie,
de la mégisserie,
des cuirs pour sellerie fine,
de la ganterie,
elles n'existent pour ainsi dire pas en Suisse.
En somme, l'industrie des cuirs diminue en Suisse, tandis que
dans les pays voisins elle a progressé et pris un développement consi-
dérable.
Cet état de choses est d'autant plus regrettable qu'il existe dans
la Confédération plusieurs fabriques de chaussures d'une importance
réelle, travaillant pour l'exportation et pour la
ation étrangère pour la plus grande partie
consommation du pays,
qui en sont réduites à l'import
des cuirs et peaux alimentant leur industrie. Il en résulte que des ca-
4 considérables sortent chaque année du pays, tandis
pitaux importants «
tachent prenaient
la tannerie et les diverses branches qui s’y rat
que si
e serait une source de revenus pour le pays.
un peu de développement,
La question est suffisamment importante tant au point de vue
pécuniaire qu’au point de vue militaire pour qu'il vaille la peine d'y
porter son attention.
Dans tous les pays voisins les chaussures militairés sont fournies
par l'État, tandis qu'en Suisse c'est le soldat qui est tenu de se procurer
la chaussure dont il a besoin pour faire son service.
surtout en campagne; mais il ne
Ce système pré-
sente des inconvénients lrès-sérieux,
le discuter cette question dans ce rapport ;
que sous peu le départe-
m'appartient pas je me borne
à la mentionner en passant, bien convaincu
(9)
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