Full text: Traite de télégraphie électrique

   
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ÉLECTRIQUE. 109 
et qui est décrit et dessiné dans son Cours de philosophie naturelle. 
On comprend aisément, d’après ce que j'ai rapporté, de quelle 
manière le commencement et la fin du mouvement d’un projec- 
tile sont indiqués par cet instrument. Les périodes intermédiaires 
sont enregistrées de la manière suivante : aux points voulus sur la 
igne de passage du projectile, on établit des cadres fermés par des 
réseaux en fil métallique ; le projectile rompt les fils métalliques en 
traversant les cadres ; on emploie autant de batteries voltaiques 
qu'il y a de paires de cadres dont les fils métalliques communiquent 
avec les pôles de ces batteries électriques, et avec le fil métallique 
de l’électro-aimant , de telle façon que le courant électrique traverse 
l'hélice en fil métallique de l’électro-aimant, ou cesse de Ja par- 
courir suivant que l’équilibre est alternativement détruit ou rétabli 
par la rupture successive des fils métalliques des cadres. Pour ob- 
tenir ce résultat, il est nécessaire que la résistance des différents fils 
métalliques soit convenablement proportionnée. 
» Pour conclure, j’ajouterai que l'application de mon télégraphe 
électro-magnétique, en vue d'enregistrer à distance le nombre des 
révolutions d’une machine et de tous autres mouvements périodi- 
ques, à été exécuté par moi, sous des formes très variées, depuis 
plusieurs années. Un appareil pour cet objet, enregistrant jusqu’à 
dix milles, se voit dans le cabinet de physique de King’'s-Collegee 
depuis 1840, et fut montré à M. de Konstantinoff pendant son 
séjour à Londres. » 
M. Bréguet se tint offensé de la note de M. Wheatstone: il vit, 
avec beaucoup de peine, que tous les reproches lui étaient adressés, 
et se plaignit qu'on l’attaquät vivement, tandis que l’on gardait 
envers M. de Konstantinoff les plus grands ménagements. N'ayant 
pas obtenu satisfaction, il réclama en ces termes dans la séance de 
l’Académie du 9 juin 1845. 
Réponse de M. Bréquet. 
« La réclamation de M. Wheatstone, insérée dans l’avant-dernier 
Compte-rendu, a encore plus excité mon étonnement qu’elle ne m’a 
blessé. Il n’y avait vraiment ni motif ni prétexte pour m'attribuer un 
rôle quelconque dans une affaire à laquelle je dois rester compléte- 
ment étranger. Je viens de parler de prétexte : car je ne saurais 
   
   
   
  
  
  
  
  
   
   
  
  
   
  
  
   
   
  
   
  
   
   
   
  
  
   
  
  
  
  
   
  
  
   
  
  
  
  
  
   
  
  
   
   
  
  
  
  
  
  
   
	        
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