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AVANT-PROPOS. IX
Une illustre fady, restée malade à Portsmouth , demande
à son banquier 200 liv. sterl.; moins d’un quart d’heure
après lexpression de son désir, que le télégraphe: avait
porté à Londres, et qui a pénétré jusqu’au cœur de la cité,
milady avait reçu la somme dont elle croyait avoir besoin. Un
spéculateur hardi commande à son agent de change d’acheter
mille actions d’un chemin de fer qu’il désigne. Quelques
minutes après 1l apprend, transporté de joie, qu’il est pro-
priétaire des mille actions, et qu’il peut les revendre avec un
bénéfice énorme.
Le gouvernement anglais ne s'inquiète nullement de ces
correspondances instantanées qui viennent donner une nou-
velle vie au commerce et à l’mdustrie. Bien au contraire , 1l
prend plaisir à les encourager et à les rendre plus faciles.
Pourquoi faut-il qu’il n’en soit pas aimsi dans notre France, et
qu’on se condamne à une défiance mesquine qui nous rapetisse
tristement ? J'ai lu à Londres, non sans rougir, l’acte par
lequel le gouvernement français accorde à la ner du
chemin de L de Versailles, rive droite, et de Saint-Germain,
la concession longtemps sollicitée d’une ligne télégraphique.
Il y est rigoureusement stipulé qu’on ne transmettra aucune
dépêche étrangère aux besoins du service de la voie du
chemin de fer; les correspondantes commerciales, indus-
trielles, et d'intérêt privé, sont absolument proscrites.
Le pouvoir n’a donc pas un ami sincère et éclairé qui ait
assez d'influence pour l’arracher à cette voie ae de rou-
time misérable, de susceptibilité ombrageuse, d’horizon
étroit et borné dans Melle il se traine séoibl int et se
compromet de plus en plus ? Pourquoi ne pas accepter cou-
rageusement le progrès contre lequel vous essayez en vain
de lutter? Pourquoi éterniser les répugnances et les antipa-
thies en éternisant la défiance et la peur?
M. Quételet avait annoncé, dès 1840, que M. Wheatstone
avait trouvé le moyen de transmettre les siuus entre
l’Angleterre.et la France, malgré l’obstacle de la mer. J'ai