Full text: Traite de télégraphie électrique

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ÉLECTRIQUE. 113 
l’idée première de l'appareil destiné à mesurer Ja vitesse des pro- 
jectiles ne pourra donc plus, disait l’illustre secrétaire perpétuel , 
avoir lieu désormais qu'entre M. le capitaine russe et M. Wheatstone. 
Arrivée à ce point, la question est, il me semble, facilement dé- 
cidée; car d'abord ce passage de la communication faite par 
M. Quételet à l’Académie de Bruxelles, le 17 octobre 1840, quatre 
ans avant que M. de Konstantinoff parût sur l'horizon : « L'auteur 
(M. Wheatstone compte aussi employer ses procédés pour mesurer 
avec une précision qu’il croit pouvoir porter à un centième de se- 
conde la vitesse des projectiles ) assure pleinement à M. Wheat- 
stone, quant à l’idée du moins, la priorité d'invention du chrono- 
scope. En second lieu , les détails si circonstanciés dans lesquels est 
entré M. Wheatstone, la livraison même d’un appareil, prouvent 
jusqu'à l'évidence , il me semble, que l'initiative de la construction 
et des expériences appartiennent non moins certainement au profes- 
seur de King’s-College. Une seule question reste encore indécise : 
des instruments imaginés et construits par MM. Wheatstone et de 
Konstantinoff, quel est le plus parfait? Nous l’examinerons dans la 
partie descriptive de ce mémoire, si nous parvenons à nous procurer 
les dessins qui ont servi à leur construction. Nous avons entendu 
dire à plusieurs personnes que le mécanisme décrit par M. Wheat- 
stone pèche contre certaines règles essentielles de l’art, Cela est pos- 
sible ; l’illustre professeur ne se pose pas en mécanicien accompli. » 
Arrivons enfin à la partie théorique de ce mémoire. 
PARTIE THÉORIQUE. 
La théorie du télégraphe électrique comprend trois grandes ques 
tions qui feront l'objet d'autant de sections séparées. Il fallait 
d’abord constater que la vitesse de propagation du fluide électrique 
est assez grande pour que ce moyen de communication puisse pro- 
duire les résultats étonnants qu’on en attend. II fallait, en second 
lieu, étudier les rapports qui, dans la transmission des courants 
électriques, lient la puissance à la résistance, pour arriver à déter- 
miner avec certitude sous quelles conditions une pile donnée ou un 
appareil électro-magnétique réaliseront à distance les effets d’aiman- 
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