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t lumi-
ÉLECTRIQUE. 117
» Que faut-il, en effet, pour cette continuité d'éclat ? Il faut qu'au-
eun point du cercle ne soit privé de lumière réelle pendant plus de
1/10 de seconde. Eh bien ! arrêtons-nous par la pensée au moment
où une des quatre lignes lumineuses est verticale. La ligne qui la
suit deviendra verticale à son tour dans le quart äu temps que con-
somme une révolution complète dans le quart de 4/10 ou dans 1/10
de seconde. La troisième ligne rotative suceédera de même à la se-
conde, dans la verticale, après 1/10 de seconde, ete., etc. Ainsi,
lorsque, dans l’œil, l'image verticale de la première ligne allait
s’évanouir, la seconde des quatre lignes lumineuses rectangulaires
de l'appareil rotatif vient la renouveler; lorsque l'image verticale de
cette seconde ligne atteint le terme de sa durée, la troisième ligne
en occupe la place; la quatrième ligne, à son tour, se trouve dans
la verticale au moment où la troisième ligne allait s'effacer. La
première ligne, enfin, va, à point nommé, reprendre la position
où d’abord nous l’avions supposée, pour remplir de sa Jumière la
verticale que la disparition de l’image de la quatrième ligne aurait
laissée obscure.
» Je viens de montrer en détail, avec trop de détails peut-être,
comment quatre lignes lumineuses, placées rectangulairement et
décrivant un cercle autour de leur point d'intersection en 4/10 de
seconde, éclairent d'une lumière en apparence continue le rayon
vertical de ce cerele. Tout le monde remarquera que les mêmes
raisonnements se seraient appliqués à un rayon horizontal ou à un
rayon incliné; le mode de production des surfaces lumineuses,
par la rotation de lignes simples, est done suffisamment expliqué.
» En résumé :
» Une ligne /umineuse engendre, en apparence, une surface cir-
culaire de lumière, quand elle tourne assez vite autour d’une de ses
extrémités pour décrire la circonférence entière en un dixième de
seconde de temps.
» Ceci est un point de fait, lié à la conformation, à la sensibilité
de l'œil humain. Les choses sont ainsi, mais elles auraient pu être
autrement. L'expérience senle devait faire connaitre la vérité.
» La vérité expérimentale une fois établie, un dixième deseconde
étant, dans la rotation d’une ligne, la moindre vitesse indispensable
à la production d’une aire circulaire de lumière continue, il en