Full text: Traite de télégraphie électrique

   
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ÉLECTRIQUE. 191 
je ne sais pourquoi, a gardé le silence sur le télégraphe de M. Stein- 
heil ; mais les Comptes-rendus de l'Académie des sciences et. un 
grand nombre d’autres recueils renferment la note que j’ai repro- 
duite dans la première partie de ce mémoire. 
Dans une note lue en avril ou mai 1843 , dans une réunion de 
la Société des arts, M. Cooke, l’associé de M. Wheatstone, disait 
que deux ans auparavant, c'est-à-dire en 1841, ou quatre ans 
après Steinheil , il avait constaté, par des expériences positives et 
pleinement satisfaisantes, exécutées d'abord sur le chemin de 
Bleckwall, et ensuite sur les voies de fer de Manchester et Leeds, 
que la terre pouvait remplacer pleinement la moitié du fil conduc- 
teur, ou le fil conducteur de retour, sans qu’on eût à craindre que 
le courant, s’échappant par des substances conductrices moins iso- 
lées et d’un trajet plus court, ne revint au point de départ. Il con- 
cluuit de ce fait que la terre était parfaitement isolée; c'etait en 
même temps la considérer comme conductrice de l'électricité. Voici 
textuellement ses paroles : « La terre agissant comme un grand ré- 
servoir d'électricité, ou, sous quelques rapports, comme un excel- 
lent conducteur, la résistance offerte à la transmission du fluide 
électrique est grandement diminuée , et la pile peut agir à uae ben 
plus grande distance avec un fil conducteur d’un plus petit dia- 
mètre. » 
EXPÉRIENCES DE M. BAIN. 
M. Bain ne veut pas non plus que MM. Cooke et Wheatstone 
aient répété en 1841 les expériences faites par M. Steinheil en 1837. 
Il voudrait avoir découvert le premier, en juin 1842, 1° qu’on 
trouverait beaucoup d'avantages à utiliser les réservoirs d'eau na- 
turelle ou la terre humide pour remplacer dans les télégraphes élec- 
triques la moitié du cireuit voltaique; 2° que si l’on attache aux 
deux extrémités d'un fil métallique deux larges surfaces de métal, 
et qu'on mette ces surfaces en contact avec l’eau ou le sel humide, 
ce double contact donnera immédiatement naissance à un courant 
qui ira, dit-il, du fil à l’humide et de l’humide au fil. Il ajoute que 
ces deux faits furent consignés à cette époque dans tous les recueils 
périodiques de Londres, et que personne ne réclama contre la 
     
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
    
   
  
  
  
   
  
   
  
  
  
  
  
   
  
   
 
	        
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