Full text: Traite de télégraphie électrique

    
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
278 TÉLÉGRAPHIE 
théorique et pratique, connaissances qui ne S'acquierent pas en 
ün jour. D'ailleurs, en ne considérant même que le jeu des mani- 
velles, nous disons que les employés de la télécraphie aérienne ne 
sont pas aptes à faire fonctionner les télécraphes électriques de 
M. Foy. Car les indicateurs de ces appareils tournant toujours 
dans le même sens , on est obligé de faire tourner les manivelles 
qui règlent les mouvements de ces indicateurs toujours dans le 
même sens, Dans le télégraphe aérien, au contraire, les indi- 
cateurs ne pouvant pas décrire un cercle complet, et tournant 
pour cette raison, tantôt dans un sens » €t tantôt dans le sens op- 
posé, on est obligé dé faire tourner les manivelles qui règlent les 
mouvements de ces indicateurs, tantôt däns un sens pour produire 
des angles à ouverture dirigée vers le ciel , et tantôt dans le sens 
opposé pour produire des angles à ouverture dirigéé vers là fefre. 
Par conséquent, les employés de Ja télégraphie aérienne, loin d’être 
tout façonnés pour faire fonctionner les télégraphes électriques, 
entraînés par la force de l'habitude, commettraient beaucoup plus 
d'erreurs que les émployés faconnés de la veille. 
» Ainsi, les deux motifs de préférence que M. Foy a fait valoir 
en faveur de son système n'ont aucune espèce de fondement. 
» Considérons maintenant les télégraphes électriques d’une ma- 
hière générale, et posons cetle question : les télégraphes qui écri- 
vent eux-mêmes les dépêches, ne sont-ils pas préférables aux télé- 
graphes qui ne produisent que des signaux fugitifs, optiques ou 
acoustiques , qu’il faut saisir pour ainsi dire à la volée? 
» Les télégraphes qui produisent dés Signaux fugitifs exigent de 
la part de l'employé qui reçoit une dépêche une très grande atten- 
tion. La plus légère distraction est une cdâusé d'erreur. De plus , si 
l'on veut correspondre avec uné certaine célérité , le Concours de 
deux employés est absolument nécessaire. L’ün des deux employés 
queile Où écoute les Signaux qui lui sont transmis, et les dicte à 
l'autre , qui est chargé de les inscrire. Cette double transmission 
des signaux, de l'appareil au premier employé, et de celui-ci au 
Second , est nécessairement une double source d’érreurs. 
» Pour faire fonctionner les télégraphes qui écrivent eux-mêmes 
les dépêches , ui seul employé suffit à chaque station , et les fone- 
tions de cet agent sont aussi faciles et agréables que celles des au- 
   
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