Full text: Traite de télégraphie électrique

  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
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tres sont assujettissantes et pénibles. Lorsque l'employé a disposé 
convenablement son appareil , il peut vaquer, pendant la transmis- 
sion de la dépêche, à une occupation quelconque ; il peut même 
s'absenter ; à son retour, il trouve la dépêche écrite. Lorsque l'on 
emploie les télégraphes qui écrivent les signaux, l'erreur est im- 
possible, à moins qu’elle provienne du fait de l'employé qui a 
transmis la dépêche. Mais ce genre d'erreur est commun à tous les 
télégraphes , électriques ou autres, et même à tous les modes pos- 
sibles de correspondance. 
» Indépendamment des causes d'erreurs qui sont propres aux té- 
légraphes à signaux fugitifs, et qui proviennent de la faillibilité des 
sens des employés , il en existe une autre, beaucoup plus dange 
reuse, et qui est inhérente au mécanisme des appareils eux-mêmes 
Ceci demande, pour être bien compris, quelques explications que 
nous allons donner. 
» Tout télégraphe électrique se compose d'un électro-aimant et 
d'une pièce mobile, à laquelle l’électro-aimant imprime des mouve- 
ments alternatifs de va-et-vient. Parmi les auteurs de télégraphes 
électriques , les uns ont cherché à utiliser directement ces mouve- 
ments de va-et-vient, pour produire des signaux qu'ils ont obte- 
nus, soit en frappant des timbres par différents procédés, soit en 
traçant des caractères permanents sur du papier où sur une glace 
dépolie, à l’aide d'un poinçon, d'un crayon ou d'une plume. Les 
autres ont transformé les mouvements altervatifs du premier mo- 
bile en un mouvement circulaire toujours de même sens, au moyen 
d’un rochet et d’un encliquetage, ou d’un échappement et de roua- 
ges d’horlogerie, et ont produit des signaux en faisant tourner soit 
un cadran présentant des lettres sur son pourtour, soit une aiguille, 
soit enfin un indicateur du télégraphe aérien. De là deux genres 
de télégraphes parfaitement distinets, et qu'on peut appeler les uns 
télégraphes à mouvements simples , et les autres télégraphes à mou- 
vements cOMpPUsés. 
» Dans les premiers, les signaux sont complétement indépendants 
les uns des autres. Une erreur, introduite dans un signal par un 
mouvement irrégulier du premier mobile, et 
ausée par la mala- 
dresse de l'employé qui transmet la dépêche, w’influe en aucune 
manière sur les signaux suivants , et n’entraine pas à la suite de c 
signal une série de signaux tous entachés d'erreur. 
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