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» Dans les secouds , au contraire, comme chaque dent de la roue r'e
d'échappement représente un signe particulier, une lettre de l’al- à (
phabet ou un élément des signaux du télégraphe aérien , il s'ensuit fB
que le plus petit dérangement dans la marche de cette roue jette } af
de la perturbation dans toute la Correspondance. Ainsi, supposons
qu'un appareil soit disposé de manière qu'il faille faire échapper le
dix dents pour produire un signal , la lettre L, par exemple ; si, F
par un désordre momentané dans les oscillations du premier mo-
bile, il ne-s’en échappe que neuf, le signal indiqué, au lieu d’être ne
la lettre L, sera la lettre K et, Comme tous les sienaux suivants di
? ; D
seront nécessairement en retard d’une case, il est évident que l'ap-
a-
pareil, au lieu d'indiquer LILLE , Par exemple, indiquera KHKKD, je
et ainsi de suite. h:
» Aussi est-on obligé, lorsqu'on fait usage des {élégraphes à P
Mouvements composés , de ramener la roue d'échappement, après un st
nombre convenu de signaux , à une position déterminée, qui est le
point de départ, p
» À cette occasion nous dirons qu'ayant été admis, le 18 mai 1845, el
à faire fonctionner notre télégraphe qui écrit les dépêches, sur la
ligne de Rouen, en présence de la commission des télégraphes 3 ti
électriques et des administrateurs des chemin de fer de Saint-Ger- bp
main et de Rouen, nous avons vu fonctionner les télégraphes de le
MM. Foy et Bréguet, de la manière suivante : après chaque signal él
On ramenait les indicateurs à leurs points de départ, afin d'éviter d
le genre de fautes que nous venons de signaler, c’est-à-dire les p
fautes en séries , ce qui aurait été très disgracieux dans une cir- le
Constance aussi solennelle, M. Foy espérait alors arriver peu à peu
à ne devoir plus régler ses appareils qu'après chaque série de qua- n
rante ou cinquante signaux. Nous ignorons si cet espoir s'est réa- à
lisé. Quoi qu’il en soit, en admettant qu'on ne règle les appareils Ï
qu'après chaque série de cinquante signaux, si, par hasard, le pre- t
mier Signal d’une série est faux, touté la série sera nécessairement à
fausse.
» On voit, par ce qui précède, qu’on peut classer les télégraphes 2
électriques , d’après les chances d'erreur auxquelles ils exposent, |
dans lorûre suivant: jo iélégraphes qui écrivent les dépêches : ? Ï
aucune Chance d'erreur ; 2° télégraphes acoustiques : chances d’er-