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ÉLECTRIQUE. 299
vingt-sept trous pratiqués verticalement vers l'extrémité d'un
pareil nombre de petits cylindres de laiton rangés horizontalement
à côté les uns des autres, sans se toucher, le long dela traverse
supérieure de la pièce, figure 2. Chacun de ces cylindres correspond
à une lettre de l'alphabet de À jusqu’à Z; et il y a de plus deux
signes additionneis qui contribuent à la précision du langage télé-
graphique; ce qui complète le nombre de vingt-sept. Le trou du
cylindre et la cheville qui doit y entrer oceasionnellement sont lé-
oèrement coniques, afin que le contact réciproque soit plus parfait
et toujours sûr. Chacun de ces cylindres traverse dans toute son
épaisseur la pièce horizontale qui les porte tous ; et il est percé à
son extrémité opposée à celle qui reçoit la cheville (celle qu'on ne
voit pas dans la figure) d’un petit trou transversal dans lequel on
passe, et on tord ensuite l'extrémité d’un fil conducteur. On voit,
dans la figure, ces fils converger en un faisceau dont la longueur est
indéfinie, c’est-à-dire égale à la distance qui sépare la personne
qui écrit télégraphiquement de celle qui doit lire. C’est l'appareil
de lecture et celui d'avertissement qui sont représentés dans la
figure 3. On voit là les fils conducteurs de l'influence galvanique se
séparer de nouveau et se distribuer respectivement à l'extrémité
inférieure de vingt-sept pointes métalliques, rangées le long du fond
d’une auge de verre bien transparent # #, et qu'on voit ressortir
dans son intérieur. Chacune de ces pointes répond à une lettre de
l'alphabet respectivement correspondante à celle que porte chacun
des cylindres ; en sorte que le système des signes est absolument le
même dans la pièce fig. 2 et dans la pièce fig. 3. L'auge est remplie
d’eau ordinaire.
Avant de décrire le mécanisme qui produit l'éveil ou l’avertis-
sement, nous allons indiquer le procédé télégraphique. L'écrivain
est à l'appareil fig. 1 et 2, et le lecteur à l'appareil fig. 3.
Supposons que l'écrivain a planté la cheville qui appartient au
pôle hydrogène, ou inférieur de la pile dans le trou du cylindre F ;
et celle du fil oxigène ou supérieur dans le trou du cylindre K.
De ce moment, un eireuit voltaique complet est établi d’un pôle
à l’autre par l'extérieur de la pile. Le fil ydrogène conduit l'in-
fluence électrique jusqu’à la pointe F dans l’auge; le fil oxigène
conduit cette même influence jusqu'à la pointe R dans la même