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ÉLECTRIQUE. 301
le fléau dans la situation représentée dans la figure. On sait d’a-
vance quelles sont les deux pointes voisines l’une de l’autre qui se
trouvent répondre sous la cavité de la cuiller c. C’est aux deux
cylindres correspondant à ces deux pointes, que celui qui veut
avertir qu'il va écrire plante ses deux chevilles. À l'instant les gaz
hydrogène et oxigène se dégagent, et montent en deux filets voi-
sins dans la concavité de la cuiller qui les intercepte, et qu'ils
remplissent.
Au bout d'environ une demi-minute, les bulles de gaz réunies
dans la cuiller l’a!lègent si efficacement, qu’elles la soulèvent ; le bras
er s'élève autour du point 7; le bras bé s'abaisse ; la boule glisse par
l'effet de cette inclinaison ; elle tombe dans un entonnoir e, et de
là dans une capsule qui termine la détente d’une petite horloge à
réveil, mise ainsi en aetion. Le lecteur, averti par la sonnerie,
commence alors ses observations.
Il nous reste à reprendre quelques détails de construction ou de
manipulation dans les diverses parties de cet appareil, dont nous
supposons que la description qui précède a dû faire saisir le jeu.
De la pile, des fils conducteurs, etc.
L'auteur a fait usage de la pile à colonnes de Volta, formée de
dix plaques d'argent et de dix plaques de zinc. C'était l'enfance de
l’art : cette pile avait cependant quelque énergie; sept disques
donnaient déjà une étincelle, et décomposaient l'eau assez rapi-
dement,
C'était un problème assez difficile, en apparence, que de cou-
duire l’étincelle électrique individuelle de chacun des cylindres,
à chacune des pointes homonymes de l’auge , sans confusion ; alors
méme que les fils conducteurs étaient réunis en faisceau dans la
plus grande partie du trajet d’une étendue indéfinie. L'auteur y
parvint de deux manières : il entoura d'abord les fils conducteurs
de soie, comme les grosses cordes à boyau des instruments à ar-
chet le sont de fil de laiton blanchi : il passait un vernis sur cette
soie, et réunissait tous les fils en un faisceau qu'on vernissait
aussi : l'isolement de ehacun des fils était complet, on pouvait
plonger impunément le faisceau dans l’eau pendant une partie de
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