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son trajet. Un second procédé plus simple, et non moins efficace ,
TÉLÉGRAPHIE
consiste à enduire chaque fil d'un vernis isolant et souple, et à les
réunir en un faisceau qu'on revernit encore. Quant à la distance
absolue à laquelle pouvait atteindre l’influence électrique, l’auteur
affirme qu’il n’a pu apercevoir aucune différence dans la prompti-
tude de lopération, que les fils n’eussent que deux pieds, où une
longueur onze cent fois plus considérable. FH signale avee bonheur
l’analogie frappante qui existe entre son faisceau de fils et le sys-
tème nerveux: ce faisceau est susceptible de cinquante-quatre
actions différentes, dont vingt-sept peuvent avoir lieu en même
temps, et même en sens opposé.
M. Sœmmering a trouvé aussi que l'or était préférable à tout
autre métal, même au platine, pour former les pointes dont ie fond
de l’auge est garni. Le rapport entre les quantités des deux gaz,
respectivement dégagés par des fils d'or et de platine de mêmes
dimensions , était 1/2 pour le platine, 1/3 pour l'or : avec l'or donc
la différence sera la plus grande possible, et les signaux transmis se-
ront plus faciles à distinguer. La grosseur des pointes ne doit pas
dépasser 1/3 de ligne. La distance des pointes n'influait pas sensi-
blement sur le plus ou le moins de promptitude avec laquelle le
dégagement du gaz commençait ; la quantité de gaz produite était
seule modifiée par la distance. M. Sœmmering remarque toute-
fois, Sans pouvoir indiquer la cause de ee phénomène, que lors-
qu'on faisait partir les deux courants de deux pointes voisines, par
exemple, À et B, le courant ascendant d'hydrogène montait tou-
jours verticalement , mais que celui d’oxigène s’inelinait vers son
voisin,
A ces détails sur chacune des parties de l'appareil il reste peu
de chose à ajouter sur le procédé télégraphique proprement dit :
le gaz hydrogène se montrant plus abondamment dans l’auge,
doit être employé, de préférence comme lettre première ou précé-
dente; on divise par couples toutes les lettres d'un mot ; pour les
lettres doubles, on à un signe particulier, à moins que la division
paturelle des syllabes ne dispense de l’employer: enfin, pour indi-
quer qu'un mot est terminé, on a le signe du point.
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