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d’un grand nombre d'éléments, la résistance qu'elles opposent au
courant est toujours très petite par rapport à celle du cireuit. Pour
mieux comprendre cette distinction, il ne sera pas inutile de revenir
encore une fois sur les principes de la télégraphie électrique, qui,
aujourd’hui même encore, ne semblent pas avoir été soupçonnés
par les maitres de la science en France. Dans les quelques pages
qu'il a consacrées à cette magnifique application dans la nouvelle
édition de son Cours de physique, M. Pouillet a gardé sur ce point
capital un silence qui nous étonne.
La difficulté à vaincre, c'était surtout de rendre des électro-ai-
mants actifs à une très grande distance, c’est-à-dire à travers un
immense circuit. On voyait, en effet, que les électro-aimants les
plus puissants ne donnaient aucun signe de magnétisme, sous l’in-
fluence des piles les plus énergiques, quand ils étaient unis aux
deux pôles de la pile par uu fil conducteur dont la longueur dépassait
certaines limites. Cette impossibilité apparente découragea d’abord
M. Wheatstone; il ne crut pas qu’il pût parvenir à établir directe-
ment des communications télégraphiques , à exercer des influences
magnétiques à de très grandes distances, par l’action directe des
piles ou des machines électro-magnétiques ; et pour atteindre un
but qu'il poursuivait avec tant d'efforts, il se vit dans la nécessité
de recourir à des moyens indirects. Il imagina alors une disposi-
tion dans laquelle une aiguille magnétique; dans ses déviations
déterminées à toute distance par l'influence directe, entrainait avec
elle deux fils, mettait ainsi en communication les deux pôles
d’une pile située dans la station très éloignée, et rendait instan-
tanément actifs les électro-aimants, qu'on avait désespéré d’ai-
manter : c’est le moyen employé plus tard par MM, Morse et
Bréguet. Quelques années après, cependant, M. Wheatstone par-
vint à faire mouvoir ses appareils à la distance d’un très grand
nombre de lieues par l’action directe de piles assez faibles.
I n'obtint, au reste, cet éclatant succès que par une entente
parfaite et l'application la plus heureuse des lois de Ohm.
L'action d’un électro-aimant dépend de trois éléments : elle est
directement proportionnelle à la force motrice, en raison inverse
de la résistance du courant, et directement proportionnelle au
vombre des tours du fil conducteur sur le fer doux. Il résulte de
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