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là que si le nombre des tours augmente, la foree de l’électro-ai-
TÉLÉGRAPHIE
mant augmentera d’une part, et diminuera de l’autre par le surcroît
de résistance que les tours ajoutés apportent au circuit. Si la résis-
tance primitive des autres parties du circuit est petite, la résistance
nouvelle aura une influence sensible, et il pourra arriver que la
force de l’électro-aimant soit réellement diminuée ; si, au contraire,
la résistance primitive du fil conducteur est très grande , comme
c’est évidemment le cas d'un circuit s'étendant sur une distance d’un
grand nombre de lieues, la nouvelle résistance, qui ne fera qu'une
très faible partie de la résistance totale, pourra être considérée
comme ne produisant aucun effet ; il ne restera que l'excès d'action
dû à l'augmentation du nombre des tours ; et l'électro-aimant, de
fait, aura plus d'énergie.
Ainsi s'explique cette contradiction apparente d’une même
cause produisant des effets opposés dans un petit et dans un long
circuit. En conformité avec ces règles invariables, les électro-ai-
mants de M. Wheaïstone sont très petits ; ils sont entourés d'an fil
isolé très fin, ayant une assez grande longueur ; et de plus la lon-
gueur et la minceur du fil ont, avec la distance à parcourir, le
rapport mathématique nécessaire à la production de l'effet voulu.
Quoique le fil fin crée une résistance plus grande, on l’em-
ploie néanmoins, parce que cette résistance, qui reste dans tous
les cas une fraction assez faible de la résistance totale, est large-
ment compensée par l'énorme accroissement du nombre des tours
dans un petit espace.
Ce que nous venons de dire ne s'applique pas seulementaux élec-
tro-aimants de la station d'arrivée , mais encore, et pour les mêmes
raisons , aux électre-aimants de l'appareil excitateur destiné à pro-
duire le courant qui doit traverser tout le circuit.
L'étude profonde de ces faits fondamentaux a mis M. Wheat-
stone en état de produire des effets mécaniques , et de montrer des
signaux à toute distance, non seulement avec des électro-aimants,
mais encore directement, au moyen d'une pile. C’est ainsi qu’il a,
pour la première fois, fait sonner es timbres et des cloches dans
des stations séparées par un immense intervalle.
M. Steinbeil, lui, n’a employé que des appareils électro-magné-
tiques, parce qu'il les eroit plus sûrs. Ce ne sont, en réalité que
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