Full text: Traite de télégraphie électrique

  
    
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ÉLECTRIQUE. 
des modifications appropriées de l'appareil de Cla 
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rk, nous ne les 
décrirons pas ici ; il nous suffira de bien faire connaitre la disposi- 
tion de ses indueteurs, l'installation de son télégraphe et son mode 
particulier d’action. 
Du producteur des signaux. 
« Nous avons démontré, dans ce qui précède, que le problème 
consiste en ceci : utiliser le courant galvanique, qui à été produit 
par l’inducteur et transmis ensuite, par la chaîne conductrice , de 
telle sorte qu'il dévie, d’après la découverte de OErste it, les bar- 
reaux magnétiques bien suspendus. Les déviations doivent être les 
plus rapides et les plus fortes possible, si l’on veut produire les si- 
gnaux sans perte de temps, les uns après les autres : il faut donc que 
les dimensions des aimants magnétiques, dont on veut produire la 
déviation , soient convenablement choisies : il ne faut pas qu'elles 
soient trop petites, sans quoi la force mécanique qui résulte de la 
déviation devient trop faible, pour pouvoir produire la résonnance 
immédiate des timbres, On sait, d’ailleurs, que la productiun du 
courant restant la même, les déviations des aimants sont d'autant 
plus fortes , que le nombre des circonvolutions du fil est plus grand, 
ou que le fil a été plus souvent replié sur lui-même dans le sens de 
l'aimant, La grandeur du diamètre de chaque circonvolution exerce 
son influence seulement en tant qu'elle augmente la longueur totale 
du fil ou cireuit formé. Cela posé, l’indicateur des signaux est un 
multiplicateur interposé par ses deux extrémités dans la chaîne 
conductrice, et renfermant dans son intérieur le barreau magnétique 
qu'il s'agit de dévier. Il importe de ne pas oublier que la résistance 
du circuit entier s’accroit d'autant plus, que le fil multiplicateur 
est plus mince, que les circonvolutions sont plus grandes, et que 
leur nombre est plus considérable. 
» Les fig, 19 et 20, planche 3, représentent un semblable indien - 
teur dans ses coupes horizontale et verticale : il contient deux ai- 
mants, tournant autour d’axes verticaux, et qui sont destinés tant à 
frapper sur des timbres qu’à fixer sur Je papier une écriture com- 
posée de points. Sur les côtés du multiplicateur, formés de lames de 
laiton soudées (fig. 19), on a ménagé deux petites ouvertures des- 
tinces à recevoir et faire tourner librement les axes des deux 
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