312 TÉLÉGRAPHIE
circuit munis d'appareils semblables à ceux que nous avons déerits.
Dans l'alphabet que j'ai choisi , les lettres qui, dans notre langue,
sont les plus fréquentes, correspondent aux signes les plus simples.
» Je me suis arrangé de manière à établir une sorte de similitude
entre les lettres latines et les groupes des signes , afin qu’elles se
fixent mieux dans la mémoire. La distribution des lettres et des
chiffres en groupes, qui renferment jusqu’à quatre points, s’expli-
que par la fig. 3, pl. 2. »
TÉLEGRAPHE ÉLECTRO-PHYSIOLOGIQUE DE M. VORSELMAN DE HEER,
Appareil 22, figures 1 et2, planche 5.
Chaque touche est double (fig. ), de sorte qu’il y a deux claviers
placés l’un au-dessus de l’autre. Les deux touches inférieures et
supérieures sont unies métalliquement; mais on peut à volonté
abaisser l’une ou l’aatre : alors chacune communique avec un vase
particulier rempli de mercure. De cette manière, les touches du
rang supérieur plongent dans les vases P et N, celles du rang in-
férieur dans les vases P’ et N/ : les vases N, N’,et P, P' sont unis
métalliquement ; chaque touche est munie d'une bande de cuivre,
qui, pour pouvoir plonger dans le vase, est recourbée à son extré-
mité. Dans les touches du rang inférieur, on a ménagé des trous ,
afin que les touches supérieures les traversant, puissent plonger
dans les vases P et N : ces derniers sont liés avec les deux pôles
de l’appareil électrique. L'observateur, placé à l’autre extrémité de
la ligne télégraphique, tient ses dix doigts appuyés sur les dix
touches.
On peut sur les touches aux deux extrémités du conducteur
écrire les lettres même ou les chiffres qu'il s’agit d’expédier, comme
on le voit fig. 2. Si, par exemple, on presse les touches TIT et VIII,
du même rang inférieur, on expédiera la lettre x : pour expédier le
chiffre 3, on presse en même temps la touche supérieure I et la
touche inférieure V ; ou, ce qui revient au même la touche infé-
rieure I et la touche supérieure V. :
On comprend maintenant l'effet complet du mécanisme. L’obser-
vateur B a recu une dépêche, et veut y répondre; pour cela, il tire
d'abord ses gants, pendant que l’observateur en A place ses doigts
sur
au
Té
M
ou
sut
ba
teu
fai
dei
lef
tio
co
fai
dr
en
du