Full text: Traite de télégraphie électrique

   
316 TÉLÉGRAPHIE 
L'armée ennemie rassemblée sous les murs de Valenciennes 
fuit, 
543, 23, 4095, 0, 5, 34, 1, 8502, 8. 
Et il ngus semble impossible qu'avec l’aide, surtout d'un dic- 
tionnaire , on ne la devine pas immédiatement. 
On pourrait, au reste, conserver les voyelles, et se contenter 
de confondre les faibles et les fortes, ce qui déjà épargnerait bien du 
temps : nous comprenons parfaitement les Allemands et les Espa- 
guols, qui remplacent sans cesse, en parlant, les consonnes dures 
par les consonnes douces , et réciproquement. 
Tous les juges compétents s'accordent à dire que le plus excel- 
lent des télégraphes électriques, généralement parlant, est le télé- 
graphe à deux aiguilles que nous venons de décrire. Quoiqu'il exige 
l'emploi de deux fils, ii mérite la préférence dans le plus grand nom- 
bre des cas, à cause de sa simplicité, de son infaillibilité presque 
absolue, de la facilité avec iaquelle les manivelles se prêtent aux 
mouvements à exécuter, de la rapidité de transmission des dépé- 
ches, ete., etc. : aussi ie télégraphe à deux aiguilles est-il le plus 
universellement adopté en Angleterre. M. Bréguet nous a affirmé 
que s’il avait été libre, que si l'administration n'avait pas été liée 
par les antécédents du télégraphe de Chappe, il n’aurait pas hésité à 
installer sur les lignes françaises le télégraphe à deux aiguilles. Dans 
quelques circonstances particulières, cependant, les télégraphes 
à lettres ou à imprimer les dépéches , que nous décrirons bientôt ÿ 
satisferont mieux aux besoins du service. 
La fig. app. 10, plane. 4; représente un télégraphe à quatre ai-- 
guilles, employé sur le chemin de fer anglais le Great-Western : 
les manivelles sont remplacées par des touches , et une disposition 
particulière des fils conducteurs facilite la manœuvre, 
Télégraphe à cing aiguilles. 
Les figures 1 et 2, app. 12, pl. 5, indiqueront suffisamment, 
sans qu'il soit besoin d'entrer dans aucun détail, la disposition 
générale et les détails de cet instrument, le premier de ceux mis en 
pratique par M. Wheatstone , et que nous avons vu fonctionner à 
Paris au commencement de 1840. Il se compose essentiellement 
   
    
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
   
  
  
   
  
  
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