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ÉLECTRIQUE. 399
puissance, On a fait usage d’une clef de cette sorte, pendant l'hiver
dernier, pour transmettre les procès-verbeaux des séances du Con-
grès ; on a trouvé qu'elle opérait avec facilité, certitude et rapidité.
A A est un bloesur lequel les diverses parties sont fixées : E représente
le montant de l’enclume, et J l’enclume, vissée sur le montant ; tous
deux sont en métal : B est un autre bloc pour l’enclume d'arrêt K,
et le bras S qui porte l'axe du levier C. L est le marteau vissé au-
dessus de l'enclume et se projetant sur elle. R est un autre marteau
du même genre, qui est en contact avec l’enclume K, lorsqu'on
n’abaisse pas le levier. Sous la tête de chacun de ces marteaux sont
des vis d'attache qui maintiennent perpétuellement les marteaux
dans la position nécessaire à la manipulation facile du levier C. D est
un ressort qui soutient le bras du levier, empêchant ainsi le marteau
L de se mettre sans nécessité en contact avec l'enclume J. F est
un écrou communiquant avec le bloc E, et G un autre écrou com-
muniquant avec le bloe B : à ces écrous sont joints les fils et H
de la batterie. Pour faire marcher cette machine, il faut mettre le
marteau Len contact avec l’enclume J, pendant le temps et les
intervalles nécessaires à la formation des lettres qui composent la
dépêche. Quand on baisse la clef, le fluide prend la route suivante :
la batterie, le fil H, la vis G, le bloc B, le levier C, par l'axe S,
l’énclume J, la vis F, le fill et la pile.
TÉLÉGRAPHE-PRESSE DE M. VAIL.
Le télégraphe imprimant (Printing telegraph) de M. Vail, pro-
posé en 1837, consiste en une roue-type portant à sa surface les
vingt-quatre lettres de l'alphabet. Sur le côté de cette roue sont
pratiqués vingt-quatre trous. La roue-type est mue circulairement
par le moyen d’un encliquetage que le clavier électro-magnétique
fait avancer d’une dent à chaque interruption et reprise du courant,
Le papier s’avance sous la roue-type au moyen d’un mouvement
d'horlogerie indépendant. lei encore, l'exactitude de l'opération
dépend de la correspondance exacte des appareils situés aux deux
extrémités de la ligne télégraphique; il faut, au départ, que les
roues-types présentent la même lettre à leur sommet, que les
chronomètres marchent du même pas, etc... Au reste, nous ne
croyons pas que ce système ait jamais été mis à exécution.