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ÉLECTRIQUE. 7
correspondent aux deux petits cylindres auxquels sont fixés les fils
conducteurs de la pile. Ainsi tout étant disposé comme dans Ja fi-
gure, il se formait de l'hydrogène à la pointe K, et de l'oxigène à la
pointe T.
Il est évident que l'on pouvait ainsi désigner à distance toute
lettre qu’on voulait.
Il est à remarquer que l’on indiquait à la fois deux lettres ;
Sœmmerring admettait que l'hydrogène le plus abondant des deux
gaz désignait la première, et l’oxigène la seconde. Quand on devait
transmettre simultanément deux fois la même lettre, on avait re-
cours au zéro. Ainsi le mot nenni se transmettrait ne — n0 — m1.
Pour indiquer la fin d’un mot on recourait au chiffre 1, que l’on
aurait pu remplacer par une croix.
Sœæmmerring ne put déterminer dans ses expériences , trop peu
importantes, la vitesse avec laquelle le fluide électrique se trans-
mettait. Il rappela les expériences de Gray, Dufay, Le Monnier
et Watson sur la vitesse de l'électricité développée par les machines
ordinaires, desquelles il résultait seulement, suivant Watzon, que
la vitesse de propagation de l'électricité est incomparablement plus
grande que celle du son. Il s’assura par ses petits essais qu'une
différence de 2,000 pieds dans la longueur du conducteur ne
produisait pas un retard appréciable. Quand le courant avait tra-
versé un conducteur de 2,248 pieds de longueur, la décomposition
de l’eau commençait instantanément. Il serait très intéressant, ajou-
tait le physicien allemand, d'arriver à déterminer, à l’aide d’expé-
riences faites sur une grande échelle, la vitesse d’un courant gal-
vanique pour la comparer à la vitesse de la lumiere.
SϾmmerring isolait les trente-cinq fils en les recouvrant de soie;
il enduisait de vernis le faisceau qui résultait de leur ensemble.
Le fluide électrique les traversait alors sans la moindre difficulté
et sans aucun trouble. La pile employée était, comme la planche
jointe à ce mémoire l’indiquera, la pile à colonne.
Les avantages du télégraphe électrique sont très bien énumérés
dans le mémoire que nous analysons. Son emploi, disait Sæœmmer-
ring, n’est pas borné au jour, il s'étend à la nuit; il n'est arrêté
ni par le brouillard ni par les nuages, de sorte qu'il rend cinquante
fois au moins plus de services que le télégraphe ordinaire. Son açs