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ment de petits trous carrés «&, a, a, fig. 3. Chaque groupe de trous
est séparé des autres par des lignes transversales ; et représente, ou
une lettre de l'alphabet, ou un nombre, ou une phrase ou sentence.
Du cylindre A , la bande de papier passe entre le cylindre B et les
deux ressorts métalliques C: C?, fig. 2. Le rouleau B est formé de
pièces métalliques a’ a? montées sur un fond en bois, de telle sorte
que leurs bords contigus soient à une certaine distance les uns des
autres. Ce rouleau tourne par l’action d'un mouvement d’horlogerie,
dont la vitesse est réglée par un régulateur à force centrifuge au
lieu de pendule. L'appareil recepteur, à l'extrémité du circuit, est
tout à fait semblable à l'appareil transmetteur, sice n’est qu’au lieu
d’une bande de papier perforé on a enroulé sur le cylindre
AA, une bande de papier coloré, trempé d’abord dans une solu-
tion d’acide sulfurique, puis dans une solution de prussiate de po-
tasse. On enroule d’ailleurs le papier sur le cylindre, pendant
qu’étant encore humide , il peut, en faisant partie du circuit
voltaïque, transmettre le courant. Tout étant ainsi disposé ,
les machines aux deux extrémités de la ligne étant mues par un
seul fil qui va de i’une à l’autre, et les ressorts métalliques étant
en communication avec une pile quelconque , le surveillant de l’ap-
reil transmetteur le met en mouvement : par là même il lâche une
détente de l’appareil récepteur, qui marche à son tour ; les deux
machines commencent alors à enrouler les bandes de papier qu’on
leur a présentées. Aussi longtemps que le contact entre les ressorts
C: C’et le rouleau B de l'appareil transmetteur est empêché par
l'interposition du papier entier, le passage du courant est inter-
rompu; mais aussitôt que l'un des ressorts rencontre un, deux ou
plusieurs des trous du papier, le circuit est établi, et le courant
électrique, passant à travers les trous, cireule dans le fil conduc-
teur, vient aboutir au papier mouillé de l'appareil récepteur, et
décolore par son passage les parties par lesquelles il a pénétré; il
laisse done de cette manière des empreintes tout à fait semblables
pour la forme aux trous du papier sec, et imprime par conséquent
la dépêche qu'il s'agissait de transmettre. La fig. 3 donne un
aperçu de l’alphabet de M. Bain; les trous y sont disposés de ma-
nière à représenter le mot London. Si l’on voulait que le gardien
ignorât les signes produits sur le papier, on se contenterait de le
pla
ge
sio
M,
dis
de
San
cet
son
sil
cor
dar
mi
ser
lim
tro
qu
pas
cel
cle:
qu
tan
l'in
cho
qui
M.
aig
mu
not
Sar