Full text: Traite de télégraphie électrique

   
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plonger d'abord dans la solution d'acide sulfurique, on ne l'immer- 
gerait dans la solution de prussiate de potasse qu'après l’impres- 
sion , et pour rendre les caractères visibles. 
Parmi les diverses modifications de cet appareil, proposées par 
M. Bain, il en est une digne d’être signalée. On fait usage d’un 
ÉLECTRIQUE, 
disque , sur la circonférence duquel on dispose un certain nombre 
de petites baguettes, ou fils, d’égales longueurs, pouvant en glis- 
sant sortir d’un côté ou de l’autre du disque. La fig. 4 représente 
cette disposition. À est le bord du disque, à, b les fils, C1! C? 
sont des ressorts semblables à ceux de la fig. 2. Il est évident que 
si le disque vient à tourner, les ressorts seront successivement en 
contact avec les fils placés de l’un et de l’autre côté ; et que, pen- 
dant qu'ils sont le moyen de communication entre les deux extré- 
mités de la ligne, les effets chimiques produits à l’autre extrémité 
seront ceux que nous avons déjà décrits. 
La rapidité de communication , dans ce nouveau système, n’est 
limitée que par deux circonstances ; le temps employé à faire les 
trous dans le papier, et le nombre des intermittences de courant 
que l’on peut obtenir dans un temps donné. Dès lors, ne doit-on 
pas espérer que la vitesse de transmission pourra égaler au moins 
celle d'un compositeur d'imprimerie. Il en résulterait que les arti- 
cles d’un journal pourraient être imprimés à distance aussi rapide- 
ment qu'ils le sont sur le lieu même; pourvu, ce qui est facile, 
que celui qui prépare le papier fasse, dans un temps voulu, au- 
tant de trous que le typographe met de lettres dans son composteur. 
On peut résumer ce système en deux mots, c’est le procédé de 
l'immortel Jacquart appliqué à la télégraphie. Il ne reste plus qu’une 
chose à désirer, c’est que M. Bain fasse réussir dans la pratique ce 
qui sourit si bien en théorie. 
Avant de donner la description des appareils imaginés par 
M. Bain, pour transmettre le mouvement d’une horloge à diverses 
aiguilles plus ou moins distantes, ou pour rendre parfaitement si- 
multanées les indications de deux pendules , nous analyserons une 
note fort intéressante, écrite sur ce sujet curieux , par M. Steinheil. 
Pourquoi dans les grandes villes avons-nous plusieurs horloges ? 
Sans aucun doute pour indiquer partout les heures. Mais sices hor- 
    
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
   
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
    
    
  
      
  
  
 
	        
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