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ÉLECTRIQUE. 41
fils employés jusqu’à présent sont en cuivre, et d'un assez gros dia-
niètre : or, ils deviennent tellement cassants, qu’ils rendent le ser-
vice de la ligne comme impossible ; au moment où l'on s'y attend le
moins ils se brisent. Voici quelle serait en partie la cause de cette fra-
gilité consécutive : sous l’action de la chaleur le cuivre s’allonge con-
sidérablement ; il seraccourcit quand la température diminue; mais
le raccourcissement est toujours moindre que l'allongement ; il y a
donc un déplacement moléculaire, par suite duquel le fil s’amineit
considérablement et finit bientôt par se briser.
Cet inconvénient a été si grave dans ces dernières semaines, que
l'on est forcé de rejeter les fils conducteurs en cuivre qui ont coûté
plus de 200,000 fr. Que leur substituera-t-on? Des fils en fer : les
effets de variations de température seront certainement moins sen-
sibles , le déplacement moléculaire sera moins grand, le fil s’'amin-
cira moins ; mais n'est-il pas à craindre que, sous l'influence inces-
sante du courant, la constitution intime du fer change, qu'il
acquière une sorte de cristallisation qui lui enlèvera sa malléabilité,
et le rendra plus cassant peut-être quele fil de cuivre ? Et d'ailleurs
la conductibilité du fer est sept fois moins grande que celle du
cuivre, la force électro-motrice devra donc être sept fois plus
grantle. Ne se peut-il pas que dans certaines contrées on soit con-
damné à n’eroployer pour conducteurs que des fils très fins?
Mais alors le télégraphe physiologique ne pourrait-il pas devenir
une nécessité?
Les fils de fer en Angleterre font un bon service. Il est certain que
là aucun des inconvénients énumérés par M. Vorsselman de Heer
ne s'est présenté. M. Vheatstone a construit sans peine des appareils
électro-magnétiques qui ont donné la quantité d'électricité nécessaire
pour obtenir tous les effets désirés ; la sensibilité des appareils gal-
vanométriques est telle que, sur des longueurs de plus de trente
lieues , les piles à effet constant ont parfaitement fonctionné. Sous ce
rapport, par conséquent, les recherches du professeur de Deventer
ont en ce moment moins d'intérêt; mais qui oserait dire qu'elles
n'en auront pas un très grand dans l'avenir ?