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suite, s'ils avaient pu étudier avec soin une note technique in-
sérée dans le Wechanich Magazine, livraison de juin 1843, p. 467.
L’associé de M. Wheastone, M. Cooke, y donne en quelques pages
tous les renseignements désirables sur Ja bonne installation des po-
teaux , sur le mode de tension des fils, etc., etc. Je citerai aussi
comme renseignement à consulter la lettre suivante, écrite à
M. Arago par l'un des physiciens qui ont le plus approfondi en
France toutes les questions relatives à l’électricité : à ce titre, il
aurait pu faire partie de la commission.
« La grande et belle expérience que vous allez faire sur la con-
ductibilité des fils, dans l'établissement d’un télégraphe électrique,
écrivait M. Pelletier à M. Arago, le 6 janvier 1845, m'engage à vous
communiquer deux fa:ts qui s’y rattachent incidemment. Il y a douze
ans environ, voulant suivre l’arrangement des molécules du plomb
dans la réduction de l'acétate, j'employai, comme on le fait pour
produire l'arbre de saturne , une lame de zine placée au milieu d’une
large spire d'un gros fil de Rosette ; les deux extrémités supérieures
émergées étaient soudées pour former un couple voltaique. Au bout
de six mois ou d'un ap, la portion immergée du fil de cuivre, très
ductile dans son origine, devint tellement aigre, qu’elle se rompait
sous le plus petit effort; la portion émergée gardait à peu près sa
ductilité, du moins elle la conservait plus longtemps. La cassure
du fil aigre offrait un grenu terne, qui indiquait non seulement un
nouvel arrangement moléculaire, mais encore une cémentation avec
l’un des éléments de la dissolution,
» Le même fait de la fragilité des fils se représenta plus tard,
lorsque j'eus établi des appareils électriques fixes au-dessus de ma
maison. Ces appareils sont formés, comme l’on sait, de longs fils
de Rosette tendus horizontalement, destinés à soutirer l'électricité
de l'atmosphère pour la conduire au centre commun, après avoir
traversé un rhéomètre. Ces fils ainsi exposés aux alternatives des
saisons, des agents atmosphériques et aux courants électriques,
devinrent aigres, cassants, et je fus obligé de les renouveler au bout
de deux ans. Des fils argentés n’eurent pas plus de durée, des fils
de laiton cassèrent au bout de six mois. Les conducteurs abrités
gardent bien plus longtemps leur ductilité, et finissent cependant
par s’aigrir sous l'influence d’un courant permanent,