TÉLÉGRAPHE DE M. BRÉGUET. 121
parées par un treizième de circonférence; mais, en raison
de la disposition alterne des dents des deux roues, l’in-
tervalle angulaire de deux dents successives de l’échap-
pement R n’est que d’un vingt-sixième de circonférence.
Au-dessous de l’échappement R, est un contact métal-
lique G fixé à un cylindre horizontal aa mobile autour de
son axe. L’extrémité gauche du cylindre aa porte une four-
chette F dans laquelle s'engage une goupille horizontale 9
fixée à la queue verticale g de la palette de fer doux P.
Cette palette P peut tourner autour d’un axe horizontal
passant par les pointes des deux vis v,v, qui servent à la
soutenir. L’étendue des mouvements de la palette P est
réglée par deux vis implantées dans les branches de la
fourche f, et entre lesquelles passe la queue g. Un ressort
à boudin 7 tient la queue g appliquée contre la vis de la
branche antérieure de la fourche . Dans cette position,
la palette P est verticale, et le contact G est en prise avec
une dent de la roue postérieure de l’échappement R.
À la droite du mouvement d’horlogerie, existe une tige
métallique verticale qui sert à ramener l’aiguille du ca-
dran à la croix. À la gauche, on voit un petit appareil
destiné à régler la tension du ressort antagoniste 7 de la
palette. Le jeu de ces pièces sera expliqué plus tard, quand
nous nous occuperons de la question du réglage.
Entraînons la palette R en avant. Sa queue 4, poussée
en arrière, butte contre la vis de la branche postérieure
de la fourche f; mais alors la goupille g entraîne la four-
chette F en arrière, fait tourner le cylindre aa, et pousse
en avant le contact G. L'échappement R est ainsi dégagé,
etle mouvement d'horlogerie marche jusqu’à ce que la