124 APPAREILS TÉLÉGRAPHIQUES.
division de son cadran. Au moment où le courant cesse,
la palette P, ramenée par le ressort antagoniste 7, exé-
cute une seconde oscillation, et l’aiguille passe sur la se-
conde division du cadran correspondant à un nombre
pair ; mais, pour interrompre le courant, la manivelle du
manipulateur du poste qui envoie a dû aussi passer sur
la seconde division de son cadran. Il est facile de voir que,
pendant toute la durée de la transmission, la manivelle du
manipulateur du poste qui expédie, et l'aiguille du cadran
du récepteur du poste qui reçoit, ont une marche concor-
dante, passent et s'arrêtent en même temps Sur les divi-
sions correspondantes des cadrans. Les signes indiqués
par le manipulateur du poste qui expédie sont donc in-
stantanément et exactement reproduits par l'aiguille du
récepteur du poste qui reçoit la dépêche.
Réglage de l'appareil. — Nous avons vu que les mou-
vements de l'aiguille du cadran du récepteur sont réglés
par les oscillations du contact G (fig. 36 et 38), qui dégage
alternativement les dents des deux roues de l’échappe-
ment R. Il est facile de comprendre que si ces oscillations
étaient trop étendues, le contact G sortirait du plan de la
roue qu’il doit arrêter; dans ce cas, le mouvement d’'horlo-
gerie, n'étant plus retenu, tournerait avec une grande Vi-
tesse jusqu’à l’entier épuisement du ressort du barillet B,
entraînant l’aiguille du cadran. Si, au contraire, les os-
cillations du contact G n'avaient pas assez d'amplitude,
les dents de l’échappement ne seraient pas dégagées; dans
ce cas, l’échappement, le mouvement d’horlogerie et l'ai-
guille du cadran resteraient immobiles. Pour avoir une
bonne transmission, il est donc nécessaire de restreindre
JaLjous