TÉLÉGRAPHE DE M. BRÉGUET, 195
autant que possible les oscillations du contact G, et deleur
laisser néanmoins assez d'amplitude pour que, à chaque
oscillation, une dent de l’échappement soit dégagée. Mais
l'amplitude des oscillations du contact G dépend de
l'étendue des déplacements de la queue g de la palette
qui se meut entre les pointes des deux vis implantées
dans les branches de la fourche f; en agissant sur les vis
de la fourche f, on peut donc toujours régler l'amplitude
des oscillations de la palette P, de la queue g et du con-
tact G, de manière à assurer le jeu de l’échappement et à
rendre la marche de l’aiguille du cadran régulière.
Les oscillations de la palette P, qui déterminent la mar-
che du récepteur, s'exécutent sous la double influence de
l'électro-aimant et du ressort antagoniste >. Ce ressort
doit permettre à la palette de céder à l’attraction de l’élec-
tro-aimant, mais il doit avoir assez de force pour la ra-
mener à sa position normale quand l’aïmantation a cessé, et
pour l'y maintenir. Le jeu régulier de l'appareil exige donc
qu’on puisse tendre ou détendre le ressort r, de manière
qu’il y ait toujours un juste rapport entre la tension de ce
ressort ret la forcedel’électro-aimant ou l'intensité du cou-
rant transmis. À cet effet, une extrémité de ce ressort 7 est
fixée au levier coudé f, fixé lui-même, à une pièce horizon-
tale ss mobile autour d’un axe vertical L. Cette piècess porte
à gauche une tige verticale #”’, constamment appuyée contre
la face postérieure d’un disque métallique U que l’on peut
faire tourner à volonté à droite ou à gauche, au moyen
de l’axe horizontal #, dont l’extrémité libre forme le carré
du petit cadran placé à l’angle supérieur droit de la boîte
du récepteur (fig. 35). En jetant les yeux sur le disque U,