154 APPAREILS TÉLÉGRAPHIQUES.
Sur les lignes des chemins de fer, on abrége quel-
quefois la transmission en employant des signes conven-
tionnels. À l’aide d’un signal déterminé d'avance, l'eni-
ployé du poste qui envoie prévient l'employé du poste qui
reçoit que la correspondance va s'établir en signes conven-
tionnels.
Quand le poste V veut correspondre directement avec
un poste plus éloigné que ie poste W avec lequel ilest en
communication permanente, l'employé demande la com-
munication directe par un tour de manivelle de son ma-
pipulateur qu’il fait suivre du nom du poste avec lequelil
veut se mettre en relation ; il a soin d'indiquer en même
temps le nombre de minutes que peut exiger la transmis-
sion de sa dépêche. Immédiatement l'employé du poste W
répond C, O, transmet la même demande au poste suivant
V', et met ses deux commutateurs N, N’, sur la plaque de
communication directe marquée CD. La demande est ainsi
transmise de proche en proche au poste demandé, qui se
trouve bientôt en communication directe avecJé poste V,
et peut recevoir la dépêche sans que les postes intermé-
diaires en aient connaissance. Seulement, dans chacun des
postes intermédiaires, les boussoles sont agitées tant que
dure la correspondance. Le retour des boussoles à l’état
de repos avertit que la transmission est achevée ; les em-
ployés des postes intermédiaires peuvent profiter de ce
signal pour reprendre la position d’attente, en remettant
les commutateurs des manipulateurs en communication
avec les sonneries.
La communication directe peut aussi être établie par
l'intermédiaire des deux paratonnerres P, P’. Pour cela il
Wu