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PRÉLIMINAIRES.
L'étude des propriétés du courant voltaique imprima
une nouvelle impulsion aux tentatives de télégraphie
électrique; les physiciens, désormais en possession d'un
agent plus facile à produire et à diriger, sentirent qu'ils
devaient demander à l'électricité dynamique une solu-
tion que l'électricité statique ne pouvait leur donner. —
Dès 1810 et 1811, Coxe et Sœmmering proposèrent, cha-
eun de son côté, un projet de télégraphe électrique fondé
sur les propriétés électrolytiques des courants.
En 4820, OErsted découvrit l’action du courant élec-
trique sur l'aiguille aimantée. La même année, Ampère
s’exprimait ainsi dans un mémoire contenant un résumé
de ses belles recherches sur les phénomènes électro-dyna-
miques (1).
« On pourrait, au moyen d'autant de fils conducteurs
et d’aiguilles aimantées qu'il y a de lettres, établir à
l’aide d’une pile placée loin de ces aiguilles, et qu'on
ferait communiquer alternativement par ses deux extré-
mités à celles de chaque conducteur, former une sorte
de télégraphe propre à écrire tous les détails qu'on
voudrait transmettre, à travers quelques obstacles que
ce soit, à la personne chargée d'observer les lettres pla-
cées sur les aiguilles. En établissant sur la pile un cla-
» vier dont les touches porteraient les mêmes lettres et
établiraient la communication par leur abaissement, ce
moyen de correspondance pourrait avoir lieu avec faci-
lité, et n’exigerait que le temps nécessaire pour toucher
d’un côté et lire de l’autre chaque lettre. »
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(1) Annales de physique et de chimie, 2° série, 1820, t. XV, p.70:
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