TÉLÉGRAPHE DE M. SIEMENS. 457
deux piles disposées en tension, et dont le circuit com-
mun est fermé par les deux commutateurs appuyés l’un
et l’autre contre le ressort X.
Mais, du moment que le courant passe dans chaque poste,
l’'armature AA est attirée par les surfaces polaires E, E’,
et le levier NN’ suit son mouvement; la pièce d heurte
contre le rebord x", détache
la navette de la vis V, et
l’applique contre l’extré-
mité ésolante de la vis V';
le circuit est interrompu.
Dès lors l’armature AA
cède à la traction du res-
sort R, et entraîne le le- Fig. 5
vier NN’; la pièce d pousse
de nouveau le rebord x, et ramène la navette contre la
pointe de la vis V; le circuit est de nouveau fermé et le
courant rétabli. La navette joue donc le rôle d’un véri-
table interrupteur. — Du moment que le circuit commun
des deux piles est fermé, la ligne est donc traversée par
une série de courants interrompus ; et comme les appareils
des deux postes sont soumis aux mêmes influences, dans
chacun d’eux le levier NN’ exécute des oscillations par-
faitement concordantes, tant que les commutateurs U res -
tent appuyés contre les ressorts X. Mais puisque, dans les
deux postes, le levier NN’ exécute des oscillations, nous
savons que, dans chacun des appareils en communication,
la roue O, laignille inférieure D et l'aiguille indicatrice du
cadran tournent d’une manière continue autour de leur
axe commun. Tous ces mouvements sont solidaires, et si