TÉLÉGRAPHE DE M. SIEMENS. 159
porte à sa face inférieure une cheville métallique ; les
points d'attache de ces chevilles dessinent une circonfé-
rence concentrique au cadran et sont indiqués en lignes
ponctuées en y, y, y. À l'état de repos, les touches sont
relevées par un ressort, et les chevilles laissent l'aiguille
inférieure D libre de tourner avec la roue O. Mais, quand
le doigt abaisse une touche, la cheville correspondantesuit
le mouvement, fait saillie au-dessous du cadran, et con-
stitue un obstacle contre lequel vient butter l’aiguilleinfé-
rieure D. La position de cette aiguille est d’ailleurs calculée
de manière qu’elle vient heurter une cheville abaissée un
peu avant le moment où la navette, ramenée par la pièce d
du levier NN’, touche la pointe de la vis V, et, par suite,
quand le circuit des piles est encore ouvert. Il en résulte
nécessairement que, quand l'aiguille inférieure D heurte
la cheville abaissée, la roue O s'arrête dans les deux ap-
pareils, etles aiguilles indicatrices des deux cadrans restent
fixes en face de la lettre correspondante à la touche abais-
sée. Quand la pression cesse, la touche se relève d’elle-
même, l'aiguille inférieure D est dégagée, le mouvement
oscillatoire du levier NN’ recommence dans les deux appa-
reils, et les aiguilles indicatrices des cadrans continuent
à tourner jusqu’à ce qu’on les arrête de nouveau sur une
lettre déterminée, en abaissant la touche correspondante.
Quand la transmission de la dépêche est achevée, l'em-
ployé du poste qui expédie ramène les aiguilles indica-
trices sur la croix en abaïssant la touche correspondante ;
puis le commutateur U est remis, de part et d'autre, en
communication avec le ressort Y. Le circuit des piles est
ainsi rompu dans les deux postes, et quand la touche de