160 APPAREILS TÉLÉGRAPHIQUES.
la croix abandonnée à elle-même se relève, tout reste à
l’état de repos, et les aiguilles indicatrices conservent leur
position en face de la croix.
Ressort de sûreté. — Pour que cet appareil marche ré-
gulièrement, il faut qu’à chaque demi-oscillation du levier
NN’ le crochet de la tige c (fig. 49) aille se mettre en
prise avec une nouvelle dent de la roue 0. Le frottement
exercé par le crochet contre la tranche de la roue
,
produit une résistance qui s'opposerait au mouvement
du levier NN’, si l’action attractive des surfaces polaires
E, E’ sur l’armature AA n’était pas renforcée. À cet effet,
l'extrémité N du levier NN’ porte un petit ressort 7 qui
appuie contre une goupille implantée sur la face supé-
rieure du levier. Quand l’armature est attirée, avant que
la pièce d vienne heurter le rebord x’ et entrainer la na-
vette, le ressort 7 touche la pointe de la vis v. Mais cette
vis v communique elle-même avec la pièce P et la vis V
par la branche supérieure du fil /, et le ressort 7 lui-
même communique avec la terre par la plaque MM. Il en
résulte qu'au moment où, dans chacun des appareils, le
ressort 7 touche la vis », chacune des deux piles a son
circuit fermé dans son propre poste. En raison de la
résistance négligeable de chacun de ces nouveaux cir-
cuits, le courant cesse de traverser la ligne, et chacune
des piles fournit exclusivement aux bobines de son
électro-aimant. L’attraction des surfaces polaires est
augmentée, le mouvement du levier NN’ est assuré mal-
gré le frottement de la tige c contre la tranche de la roue 0,
etla marche de l’appareil est régularisée. Du reste, au mo-
ment où la pièce 4 du levier sépare la navette de la vis Y
T
?