Full text: Télégraphie électrique

    
TÉLÉGRAPHIE ÉLECTRIQUE. 
placées à la suite l’une de l’autre entreles spires d’un mul- 
tiplicateur. Deux petites cloches, dont les sons différaient 
à peu près d’une sixte, étaient fixées, du même côté du 
multiplicateur, l’une en face du pôle austral de la première 
aiguille, l’autre en face du pôle boréal de la deuxième 
aiguille, Suivant le sens du Courant, c'était la première ou 
la seconde cloche qui, frappée par l'extrémité de l'aiguille 
correspondante, rendait un son. Il obtenait ainsi desgrou- 
pes de sons représentant les diverses lettres de l'alphabet. 
— Dans une autre disposition, les mêmes extrémités des 
deux aiguilles étaient armées de deux petits encriers char- 
gés d’encre grasse. Au lieu de sons, il obtenait ainsi deux 
rangées parallèles de points imprimés sur une bande de 
papier mise en mouvement par un mécanisme d’horlo- 
gerie. Les lettres de l'alphabet étaient représentées par 
des groupes déterminés de points. — Quand la note de 
M. Steinheil fut communiquée à l’Académie des sciences 
de Paris, dans la séance du 10 septembre 1838, ses appa- 
reils fonctionnaient régulièrement depuis plus d’une 
année, Nous dirons plus tard comment déjà, à cette 
époque, M. Steinheil avait remplacé le fl de retour par 
la terre. 
M. Wheatstone prit sa première patente en Angleterre, 
le 12 juin 1837. M. Quetelet, dans la séance du 10 fé- 
vrier 1838, fit à l’Académie de Bruxelles une communi- 
cation qui fournit des détails intéressants sur cet essai 
de télégraphie électrique. Sa note commence par cette 
phrase : 
« Voici quelques renseignements sur le procédé que 
» M. Wheatstone se propose de suivre, et qui a déjà été 
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
   
  
  
   
   
    
	        
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