APPAREIL MORSE. 179
pointe { du levier K. L’employé du poste peut ainsi en-
voyer sur la ligne une série de courants discontinus
dont il règle à volonté le rhythme et la durée.
Récepteur. — Dans le système Morse, le courant trans-
mis par la ligne n’a pas, en général, assez de force pour
faire marcher convenablement l'appareil à signaux. — Le
récepteur contient un appareil spécial appelé relais, qui
reçoit le courant de la ligne, et, sous son influence, ferme
le circuit d’une pile locale dont l’action est tout entière
employée à mettre l'appareil à signaux en mouvement.—
Dans le modèle représenté (fig. 59), l'appareil à signaux
est constitué par les pièces groupées autour de l'électro-
aimant E ; le système de l’électro-aimant E' représente le
relais. Un même socle de bois sert à fixer le relais, l'ap-
pareil à signaux, les bornes et toutes les pièces de com-
munication.
Le relais se compose d’un électro-aimant vertical en fer
à cheval E’, et d’un levier métallique oscillant D’, porté sur
la colonne métallique H.— Les extrémités du fil des bo-
bines de l’électro-aimant E’ viennent se fixer aux bornes
e’, d'; la borne e’ est en communication avec la borne ex-
térieure L, qui elle-même est reliée par un fil métallique à
la borne À du manipulateur (fig. 58); la borne d'commu-
nique avec la borne extérieure T, à laquelle vint s’atta-
cher le fi{ de terre. — L’extrémité droite du levier D’ porte
un cylindre creux horizontal de fer doux A’, qui sert
d'armature, et se trouve placé au-dessus des surfaces
polaires de l’électro-aimant E’. L'autre extrémité du le-
vier D’ est comprise entre deux vis métalliques f”, g. La
vis g’ passe dans une pièce de cuivre fixée à une co-
É-
ARRET TS EN SES
ge ent.