182 APPAREILS TÉLÉGRAPHIQUES
dre. — Lorsque le courant de la ligne arrive par la
borne L, l'électricité traverse les bobines de l’électro-
aimant E, et se perd dans le sol par la borne T. L’élec-
tro-aimant E’ entre en action, l’armature A’ est attirée,
l’autre extrémité du levier D' se relève, butte contre la
vis supérieure f’, et ferme le circuit de la pile locale dont
le courant traverse le fil des bobines de l'électro-aimant E
de l'appareil à signaux. — Lorsque le courant de la ligne
est interrompu, l’armature A’ est relevée par le ressort
antagoniste r'; l’autre extrémité du levier D’ s'abaisse,
butte contre la vis inférieure g', et rompt le circuit de la
pile locale ; Vélectro-aimant E de l'appareil à signaux
perd son magnétisme. — Bien que cet électro-aimant E
de l'appareil à signaux soit exclusivement soumis à l’ac-
tion du courant de la pile locale, il est facile de voir qu'il
subit des alternatives d’aimantation et de désaimantation
qui concordent exactement avec le passage et l'interrup-
tion du courant de la ligne.
Dans l'appareil à signaux, la boite B contient un mou-
vement d’horlogerie compris entre deux larges plaques
métalliques, verticales et parallèles ; la plaque métallique
antérieure X sert à fixer plusieurs pièces métalliques de
l'appareil. K est un levier qui, suivant qu'il est poussé à
droite ou à gauche, arrête ou laisse marcher le mouve-
ment d’horlogerie.— Une large bande de papier YY, en-
roulée sur une roue R très mobile et très légère, est enga-
gée dans une fourchette métallique et guidée par un
galet c; cette bande de papier passe à frottement entre
deux cylindres horizontaux b, a, mobiles autour de leurs
axes. Le cylindre inférieur « tourne sous l'influence du