TÉLÉGRAPHE DE M. FROMENT, 499
cepteur. La figure 65 montre le récepteur en projection
horizontale, et permet de suivre les communications de
ses diverses pièces (1).
Ce récepteur (fig. 64 et 65) marche sous l'influence
d’une pile locale et d’un relais K. E’ est l’électro-aimant
du relais; sa palette est horizontale, terminée à gauche
par une lame élastique pincée par la vis d'; l'extrémité
libre de cette palette peut osciller entre les pointes des deux
vis v, v!, et appuie à l’état de repos contre la vis v’ qui
communique avec la masse métallique du relais. Quand la
palette est attirée par l’électro-aimant E”, son extrémité
libre heurte la vis v qui est isolée de la masse du relais par
une plaque d’ivoire, et qui communique, par la tige mé-
tallique #, avec le bouton e.— Les extrémités du fil de
l'électro-aimant E’ se fixent, l’une au bouton s' qui com-
munique avec la borne L à laquelle aboutit le fil de ligne,
et l’autre au bouton s qui communique avec la borne T à
laquelle est fixé le fil de terre.
L'appareil écrivant est fixé sur le socle métallique Q.
L'électro-aimant E est horizontal; ses extrémités polaires
passent à travers deux ouvertures circulaires pratiquées
dans une pièce de cuivre dont on règle la position au
moyen de la vis H appuyée par sa pointe sur une console
de cuivre X. Le fil des bobines de l’électro-aimant E se
fixe par un de ses bouts au bouton f et par l’autre bout
au bouton f'.—L’armature de fer doux 00 de l’électro-
(1) Pour bien comprendre le mécanisme de cet appareil, il est
nécessaire d'en suivre la description à la fois sur la figure 64 et
sur la figure 65, dans lesquelles les mêmes organes sont indiqués
par les mêmes lettres.