242 APPAREILS TÉLÉGRAPHIQUES.
et conserver entre ces signaux les intervalles con venables.
Ce relais, très sensible, peut servir à correspondre avec
des courants ordinaires. Dans ce cas, on donne au sys-
' tème vn une position telle que, lorsque le levier fd
appuie contre v, il reste plus rapproché de E” que de E.
Au moment où le courant arrive par la ligne, la polarité
boréale de E est augmentée et celle de E' est diminuée ;
le levier fd cède à l'attraction de E, butte contre la vis v'
et ferme le circuit de la pile locale P. Mais quand le cou-
rant est interrompu sur la ligne, les armatures E,E, re-
prennent leur polarité primitive ; le levier fd, plus rap-
proché de E’ que de E, cède à l'attraction de E’, se
détache de la vis v, rompt le circuit de la pile locale, et
reprend sa position primitive contre la pièce n.
On peut se demander si, sur les lignes exposées à defortes
| perturbations de l’état électrique de l'atmosphère, l'excès
” de sensibilité de ce relais et la présence d’un aimant fixe
| ne deviendraient pas la source de difficultés sérieuses.
Appareil de M. Hughes.
Le professeur américain Hughes vient d'apporter en
France un appareil télégraphique qui imprime directe-
ment les dépêches en caractères romains. Nous emprun-
tons à une note de M. Bergon, inspecteur divisionnaire
des lignes télégraphiques (1), l'indication sommaire des
principales dispositions de cet appareil que l’adminis-
tration française s’est empressée de mettre à l'étude.
(1) Annales télégrapaiques, 1860, t. IT, p. 393.