APPAREIL DE M. HUGHES, 2T8
La roue des types est verticale; sa tranche porte les
lettres de l'alphabet, et frotte continuellement contre un
tampon imbibé d'encre. Un système de rouages, mis en
jeu par un poids et dont la marche est régularisée par
une lame vibrante, met la roue des types en mouvement;
il entraîne, en outre, un organe destiné à établir les con-
tacts électriques, qui tourne avec une grande vitesse au-
dessus d’un disque métallique fixe, sans le toucher. Un
clavier de piano porte, comme la roue des types, toutes
les lettres de l'alphabet, un point et un blanc. — Un peu
au-dessous de la roue des types, se trouve une bande de
papier immobile, sur laquelle se fera l'impression des
dépêches.
Sur le socle de l’appareil est fixé un aimant permanent
en fer à cheval. Ses branches sont entourées de bobines ;
une armature de fer doux, sollicitée par un fort ressort
antagoniste, est appliquée sur ses surfaces polaires.
Lorsque le courant passe dans le fil des bobines, l’inten-
sité magnétique de l’aimant s’affaiblit; l’armature mo-
bile, sollicitée par le ressort, se détache des surfaces
polaires, et agit sur un excentrique qui soulève la bande
de papier, la fait butter contre la tranche de la roue
des types, et la fait avancer d’un intervalle déterminé.
Lorsqu'on appuie le doigt sur une touche du clavier,
une languette métallique fait saillie au-dessus du disque
fixe, au point correspondant à la lettre gravée sur la
touche abaissée; l'organe des contacts, en passant, ferme
le circuit sans s'arrêter, et le courant s’élance sur la ligne.
Supposons deux postes munis chacun d’un appareil et
réunis par un fil de ligne, Les appareils marchent syn-