214 APPAREILS TÉLÉGRAPHIQUES.
chroniquement ; tout est réglé de manière que, pendant
toute la durée de la rotation des deux roues des types, la
même lettre passe toujours de part et d’autre dans la ver-
ticale au-dessus de la bande de papier. La solution du
synchronisme obtenue par des lames vibrantes paraît
bonne, et rendue suffisamment pratique au moyen d’une
correction qui s'opère toutes les fois qu’une lettre s’im-
prime.
L’employé qui expédie abaisse une touche du clavier ;
au moment où le circuit est fermé par l'organe des con-
tacts, la lettre gravée sur la touche abaissée passe par je
diamètre vertical de la roue des types dans les deux postes
correspondants. Au même moment, le courant affaiblit
l'intensité magnétique de l’aimant permanent du poste
qui reçoit, l’armature de fer doux est détachée par le
circuit antagoniste; la bande de papier est soulevée,
pressée contre la roue des types; et, puisque le synchro-
nisme est maintenu, c’est la lettre gravée sur la touche
abaissée dans le poste de départ qui est imprimée sur la
bande de papier du poste d'arrivée.
L’électricité a peu à faire; le rôle du courant se borne
à affaiblir assez l’aimant permanent pour permettre à
l’armature de céder à la traction du ressort antagoniste,
Aussi cet appareil peut-il marcher sous l'influence de
Courants d'intensité relativement faible et même peu
constante, pourvu que les variations ne dépassent pas
certaines limites assez éloignées. Enfin, et c'est le point
le plus remarquable, il ne faut qu'une émission de
courant pour faire une lettre, tandis que le système Morse
en exige froîst en moyenne. Dans l’article 3 du cha-