218 APPAREILS TÉLÉGRAPHIQUES.
Le pôle négatif N de la pile communique avec un
bouton V, auquel aboutit l’autre extrémité du fil des bo-
bines de l’électro-aimant du récepteur; ce bouton V,
d’ailleurs, communique avec la boussole B, la bobine C’
et le fil T.
Lorsque le train muni de cet appareil est arrêté dans sa
marche par un accident quelconque, on exécute la ma-
nœuvre suivante :
Un employé soulève le couvercle K de la boîte de l’ap-
pareil, attache le bout libre du fil L de la bobine C à l’ex-
trémité d’une canne à tirage, et va tixer le crochet métal-
lique de l’autre extrémité de la canne au fil qui établit la
communication entre les diverses stations des chemins de
k fer. Le fil T de la bobine C/ est mis en communication avec €
“ la terre, au moyen d’un coin de fer enfoncé entre deux
rails. Dans cet état, l'appareil est prêt à marcher; il est en
communication avec les récepteurs des deux stations entre
lesquelles le train est arrêté.
L'employé tourne alors la manivelle du manipulateur,
et l’arrête sur une position telle que l'extrémité du levier
mobile appuie contre la vis de contact v; si les commu- =
nications sont bien établies, le courant passe, et l'aiguille =
de la boussole est déviée. Cette vérification étant faite, il
ramène la manivelle sur la croix du cadran.
Le courant envoyé par le poste mobile s’est nécessaire-
ment bifurqué, et a mis en mouvement les sonneries des
deux stations entre lesquelles le train est arrêté. L'une
des deux stations répond la première ; les signaux arri-
vent àla fois à l'appareil du train et à celui de l’autre
station. L’employé du train empêche alors les deux sta-