TÉLÉGRAPHIE ÉLECTRIQUE.
pour que la correspondance puisse s'établir alterna-
| tivement dans les deux sens, chaque poste télégraphique
fl | doit avoir son électromoteur, son manipulateur et son
|| récepteur. |
Dans tout le cours de notre travail sur la télégraphie
électrique, nous avons dû supposer que le lecteur était
fi) assez familiarisé avec les principes généraux de l'électricité ;
dynamique pour que nous fussions dispensé d’insister
d'une manière spéciale sur la théorie des piles hydro- Ar:
| électriques, sur les propriétés électro-magnétiques des
courants voltaïques et sur les sources des courants d’in- out
||] duction. Maïs ces notions élémentaires cessent d’être
{il suffisantes dès qu'on veut embrasser dans son ensemble
| le problème si intéressant de la communication à grande Tr di
| distance; il nous a paru nécessaire de consacrer une note |
étendue (1) à l'exposition synthétique des lois générales
des courants voltaïques. C’est qu’en effet la télégraphie
électrique est encore loin d’avoir atteint son plus haut
degré de perfection. À mesure que les lignes se multi-
plient et s’étendent, de nouvelles difficultés surgissent ;
tous les bons esprits sont convaincus qu’une étude ap- Le
profondie du mode de propagation de l'électricité peut
seule fournir les éléments des progrès futurs de cette belle
[ application des sciences physiques.
(1) Voyez la note A.