220 APPAREILS TÉLÉGRAPHIQUES.
circuit. On reste donc toujours maître de régler l’inten-
sité des courants échangés entre Le poste mobile et la sta-
tion correspondante.
La pile devait nécessairement être modifiée et protégée
contre les effets des secousses qu'elle éprouve quand le
train est en marche. M. Bréguet emploie des couples de
Daniell dont l'élément zinc est entouré de sable humecté
avec de l’eau, et l'élément cuivre de sable mouillé avec
une dissolution saturée de sulfate de cuivre. On peut
aussi se servir d’une pile de Daniell ordinaire, en ayant
soin de fermer exactement les ouvertures des vases de
verre et des cylindres de terre poreuse avec des bouchons
de liége.
Les appareils télégraphiques mobiles de M. Bréguet
peuvent encore recevoir une autre destination : ils per-
mettent d'improviser un poste provisoire sur un point
quelconque de la ligne. Ces appareils sont donc appelés à
rendre de grands et nombreux services aux compagnies
des chemins de fer, qui doivent toujours en avoir un cer-
tain nombre à leur disposition sur toutes les lignes.
Appareils de M, Regnault.
Dès 1847, M. Regnault, chef du mouvement au chemin
de fer de l'Ouest, proposa l'emploi d'appareils destinés à
assurer la sécurité des voies ferrées. Son système com-
prend unindicateur des trains et un appareil de demande
de secours.
Indicateur des trains. — Le but de cet appareil est :
1° d'empêcher deux trains de marcher en sens contraires