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gnent et rapprochent alternativement son extrémité libre
du bouton p.
A l’état de repos, la manivelle M est verticale, le levier
appuie contre le bouton p, le circuit est fermé, le fil de
ligne est traversé par un courant continu ; l'aiguille « est
déviée, et appuie, par son extrémité inférieure, contre le
timbre #; # est un second timbre placé symétriquement
du côté opposé.
Les avertisseurs sont séparés l’un de l’autre et du poste
de dépôt lui-même par un intervalle de quatre kilomètres.
La gorge de la roue R porte un nombre de sinuosités qui
représente le numéro d'ordre de l’avertisseur, à partir du
dépôt. La roue du troisième avertisseur est à trois si-
APPAREILS TÉLÉGRAPHIQUES.
nuosités, celui du cinquième à cinq sinuosités, et ainsi
de suite. Quand la manivelle du manipulateur d’un
avertisseur quelconque fait un tour entier, le nombre des
interruptions du courant est égal au nombre des sinuo-
sités de la roue, et correspond exactement au numéro
d'ordre de l’appareil.
Dans le bureau du chef de dépôt, le courant traverse
un récepteur à cadran dont les lettres sont remplacées
par des chiffres en nombre égal à celui des avertisseurs
avec lesquels il communique. Quand le circuit est fermé,
l'aiguille du récepteur est sur la croix du cadran: mais à
chaque interruption du courant, cette aiguille avance
d’une division.
Supposons qu’un train lancé sur la voie soit arrêté par
un accident quelconque. Le chef du train court à l’aver-
tisseur le plus voisin, dont la distance ne peut pas excé-
der deux kilomètres, saisit la manivelle du récepteur et
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