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APPAREILS TÉLÉGRAPHIQUES,
marchent sur une même voie en sens inverses, qu’une col-
lision est imminente,
À côté des cadrans indicateurs, il existe un bouton qui
donne à l'employé le moyen de signaler le danger sur
toute la voie; en pressant sur le bouton, il agit sur un
troisième courant qui règne entre les deux stations, et fait
tournér les signaux d'alarme. Les chefs de train, prévenus
du danger, donnent le signal d’arrêt.
M. Bonelli a cherché la solution du problème suivant :
Des trains en nombre quelconque étant engagés sur une
voie ferrée, leur donner le moyen d’entretenir une cor-
respondance suivie entre eux et avec les postes télégra-
phiques de la ligne. Ce système a été essayé en Sardaigne
et en France. Les expériences, exécutées sur des distances
de plus de 12 kilomètres, en présence de témoins nom-
breux et très compétents, donnèrent des résultats satis-
faisants. Cependant l'appareil de M. Bonelli n’a jamais été
adopté par les administrations des chemins de fer; nous
devons nous contenter de mentionner ce système, qui n’a
pas été soumis à des épreuves suffisantes pour qu’il soit
permis d’en apprécier complétement la valeur.
Le système de M. Guyard fournit le moyen de faire
parvenir un signal d'arrêt à un convoi en marche. Pa-
rallèlement aux rails de la voie ferrée, on dispose deux
fils métalliques 2so/és; ces fils sont fractionnés en sections
de 1600 mètres de longueur, de manière que les inter-
ruptions de l’un des fils correspondent au milieu des sec-
tions de l’autre. La locomotive de chaque convoi porte
um