Al .. LIGNE TÉLÉGRAPHIQUE,
graphiques sont reliés par des fils de fer recuits de quatre
millimètres de diamètre.
Pour préserver les fils de fer contre l’action de l'air,
on les recouvre, avant de les poser, d’une couche très
mince de zinc. Une pellicule d’oxyde de zinc se produit
très rapidement à la surface de ces fils galvanisés, forme
un vernis imperméable et protége les parties profondes.
— Dans le but de rendre l'isolement des fils aériens plus
complet, on avait proposé de les enduire d’une ou plu-
sieurs couches de peinture. On a renoncé à cette pratique,
parce qu'aux points de suspension des conducteurs, les
frottements occasionnés par les agitations continuelles
des fils détruisent promptement tous les enduits. À ce
sujet, nous ferons observer que si les couches de pein-
ture ne peuvent empêcher les pertes de courant qui se
produisent aux points d'appui, elles n’en resteraient pas
moins efficaces contre les dérangements connus sous le
nom de mélange des fils et contre les déperditions consi-
dérables d'électricité occasionnées par le contact de la sur-
face des conducteurs et d’une atmosphère humide.
Le long des routes et des voies ferrées, les fils sont sou-
tenus par des poteaux de bois dont la longueur varie,
suivant les exigences des localités et le nombre des fils de
la ligne, entre 6 et 10 mètres. Ces poteaux sont ordinai-
rement des brins de pin ou de sapin enfoncés dans le sol
à une profondeur qui varie entre 1%,50 et 2 mètres. Afin
qu’ils puissent résister à l’action des vents et à toutes les
causes accidentelles qui mettent leur solidité à l'épreuve,
leur diamètre au sommet doit être de 8 centimètres pour
les supports de 6 mètres, et de 10 centimètres pour ceux